Robidoux, Soeur Denise

Hommage à soeur DENISE ROBIDOUX
(Soeur Sainte-Blanche)
Naissance : 26 novembre 1927 à Saint-Pie-de-Guire (Qc)
Baptême : 27 novembre 1927
Nom du père : Arthur Robidoux
Nom de la mère : Blanche Brouillard
Voeux temporaires : 20 mars 1950
Voeux perpétuels : 15 août 1953
Date du décès : 18 mars 2013
1927 – 2013
La feuille de route de soeur Denise Robidoux est impressionnante. La diversité de ses affectations l’ont sans doute invitée à reprendre souvent dans son coeur «Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien.»
Originaire de Saint-Pie–de-Guire, Denise est la quatrième enfant de la famille Arthur Robidoux. Elle grandit choyée par ses trois frères. Elle fréquente l’école du village où son père est forgeron. En 1943, elle poursuit des études secondaires à l’École ménagère de Saint-Joseph-de-Sorel sous la direction des Soeurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe.
Le vingt-sept août 1947, Denise sollicite son entrée dans cette même congrégation. Après une année d’étude au Scolasticat, soeur Sainte-Blanche enseigne six ans dans les écoles du diocèse, en particulier, Sainte-Hélène et Dunham. Elle est compétente. Ses élèves adorent sa douceur.
Ensuite elle sert la communauté à titre de cuisinière dans sept résidences en dix ans. Elle est à l’aise comme cordon-bleu. Les plats bien apprêtés sont présentés avec goût et saveur. Quelle joie d’ajouter une sucrerie, une surprise lors des fêtes!
Le coeur flanche, soeur Denise doit subir une grave intervention chirurgicale et prendre du repos en 1973-74. Dès l’année suivante, elle est affectée à la Maison mère comme couturière et ensuite aide-infirmière. Demeurant de santé fragile, soeur Denise accompagne les soeurs malades à des rendez-vous médicaux durant treize ans. Patience, dévouement figurent à son programme. Chaque soeur mérite une attention spéciale, des soins délicats.
Soeur Denise travaille aussi comme préposée à la lingerie une dizaine d’années. Femme minutieuse, elle exerce là une activité qui réclame ordre et attention. De compa-gnonnage facile, elle répond aux attentes du personnel infirmier avec courtoisie. Elle garde la tenue de service, prête à parer aux imprévus.
Durant ses loisirs, elle tricote à l’aiguille des bas de laine en utilisant des modèles décoratifs. Elle se plaît à exécuter des travaux de couture et de broderie qu’elles confectionnent à la perfection. Ces articles sont vendus au bénéfice des missions.
Où soeur Denise puise-t-elle son dynamisme pour vivre au quotidien tant de disponibilité? Elle prie le chapelet du Saint-Esprit, chaque jour. Ainsi, son coeur se dispose à être docile à ses mouvements. Par le psaume 23, elle invite le Seigneur à guider chacun de ses pas.
La maladie trace son chemin. Soeur Denise s’en remet au bon Pasteur. Dans la confiance, elle entreprend le dernier voyage vers l’inconnu. Va dans la paix, chère soeur, rien ne te manquera, l’unique et bon Berger vient à ta rencontre.
Monique Pion, s.j.s.h.