qui sont les parents Cyriac Dubé et de Hélène Petiquay

Cyriac Dubé – époux d’Hélène Petiquay. Décédé le 27 janvier 2014.
Funérailles à Manawan le 1er février 2014.
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Au CHRDL, le 27 janvier 2014,
à l’âge de 92 ans, est décédé monsieur Cyriac Dubé,
époux de Hélène Petiquay de Manawan.

Il laisse dans le deuil, outre son épouse, ses enfants :
Agathe (Paul-Émile Moar),
Huguette,
Céline (Daniel Petiquay),
Diane (Michel Echaquan),
Cécile,
Louise (Éric Flamand),
Laurence,
Paul-Émile (Odina Ottawa),
Ses 49 petits-enfants, ses 84 arrière-petits-enfants,
Ses 2 arrière-arrière-petits-enfants,
Sa sœur : Marie Louise Dubé-Flamand,
Son beau-frère et sa belle-sœur :
Basile Petiquay (Josephine Dubé),
Autres parents.

Exposé le jeudi 30 janvier 2014 à Manawan.
Les funérailles auront lieu le samedi à 13h30 en l’église paroissiale de Manawan.
Monsieur Cyriac Dubé sera inhumation au cimetière de Manawan.

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PETIQUAY-DUBÉ, Hélène1942 - 2015

Manawan
03 avril 2015
Au CHRDL, le 3 avril 2015,
à l’âge de 72 ans, est décédé madame Hélène Petiquay,
épouse de Feu Cyriac Dubé,
de Manawan.

Elle laisse dans le deuil, ses enfants :
Agathe (Paul-Émile Moar),
Huguette,
Céline (Daniel Petiquay),
Diane (Michel Echaquan),
Cécile,
Louise (Éric Flamand),
Laurence,
Paul-Émile (Odina Ottawa),
Ses 49 petits-enfants, ses 92 arrière-petits-enfants, ses 3 arrière-arrière-petits-enfants,,
Sa sœur : Marie Louise Dubé-Flamand,
Ses frères, ses belles-sœurs :
Basile Petiquay (Josephine Dubé),
Zénon Petiquay (Roseline Moar),
Guylaine Petiquay,
Pierrot Petiquay (Doris Flamand),
Estelle Petiquay,
Lorraine Petiquay,
Julie Petiquay (Marjorick Ottawa),
Martha Petiquay,
Marie-Louise Dubé-Flamand,
Plusieurs autres parents.

Exposée le mardi 7 avril 2015 à Manawan.
Les funérailles auront lieu le jeudi 9 avril 2015 à 15 h en l’église paroissiale de Manawan.
Inhumation au cimetière de Manawan.

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au cas ou:



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DUBE EDMOND C 18
PETIQUI LUCIE C 18
 MANOWAN IR 
1964-08-30 64-132572


sur ISQ 

pour le nom seulement

DUBE CYRIAQUE 1921
PETIQUI HELEN 1942
 MANOWAN
1957-02-10 57-125181

petite anecdote>

pr che nous  nous avons toujours dit Manowan et non Manawan..

Intéressant

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Le 9 août 1959, une première dans les annales historiques de Manawan, huit jeunes couples mariés, de gauche à droite ; Gonzague Quitich derrière son épouse Marie-Anne Dubé, Philippe Petiquay et son épouse Thérèse Dubé, Marguerite Jacob devant son mari Jean-Pierre Ottawa, Véronique Dubé et son mari Marcel Ottawa, César Jacob se tient derrière sa femme Suzanne Ottawa, Nazaire D. Flamand et son épouse Cécile Ottawa, Jean-Marie Dubé avec sa première épouse Marie Flamand (décédée en juin 1968, foudroyée par le tonnerre dans sa maison) et enfin Madeleine Dubé devant son mari Armand Echaquan (Etcakwan). Le lendemain matin Salomon Dubé, veuf de Marguerite Flamand, se maria avec Agathe Moar, fille de James-Albert (Jimmy) Moar et veuve de Joseph Quitish (fils de Charles). Joseph et Agathe sont restés mariés pendant quatre ou cinq ans. Agathe a été hospitalisée pendant trois ou quatre ans au sanatorium de Roberval, elle était à l’hôpital lors du décès de son mari. Son mari Joseph a resté pendant au moins deux ans au sanatorium du «Parc Savard» près de Québec. De son côté, Salomon a resté veuf pendant deux ou trois ans, sa femme Marguerite Flamand serait donc décédée en 1956 ou 1957 (selon Théophile Quitish). Selon les estimations données par la compagnie de la Baie d’Hudson et les chiffres du gouvernement fédéral, en 1906 à Metapeckeka (futur Manawan), il y avait une soixantaine de personnes. En 2006, la dernière estimation de la population, datant d’automne 2005, est de plus de 2,100 personnes, soit une augmentation de plus de 3,666% depuis cent ans. ^[4]


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[4] Série CTD-D / Diapositives de la collection de Claude Tremblay, employé du ministère des affaires indiennes qui a travaillé à Manawan de la fin des années 1950 et début des années 1960.



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Idem, excepté que les mariés se tiennent côte-à-côte avec leur conjoints respectifs (sur ordre probable du curé ou de quelques parents des mariés ?). Le couple Jean-Pierre Ottawa et Marguerite Jacob se tiennent en bas du parvis de l’église. ^[4]

[4] Série CTD-D / Diapositives de la collection de Claude Tremblay, employé du ministère des affaires indiennes qui a travaillé à Manawan de la fin des années 1950 et début des années 1960.
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mariage Marcel Ottawa
Véronique est probablement parente avec Cyriaque

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Maggie Dubé-Ottawa transportant en tikinakan son fils Maxime Ottawa. En partie cachée, Mme Héléne Petiquay, épouse de Cyriaque Dubé. Autres personnes non-identifiées. La photo fut prise en face de la maison actuelle (2001) de Marcel Moar, en face du dépanneur Bianka. [4]

[4] Série CTD-D / Diapositives de la collection de Claude Tremblay, employé du ministère des affaires indiennes qui a travaillé à Manawan de la fin des années 1950 et début des années 1960.
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À Manawan, le 24 mai 2010, à l'âge de 74 ans, est décédée Mme Annie Dubé, épouse de Jean-Marie Flamand, demeurant à Manawan.

Elle laisse dans le deuil, outre son époux, ses enfants: Rolande (Victor Moar), Anna (Robert Echaquan), Stanislas, Chantale, Maxime (Natacha Moar), Réginald (Jacinthe Flamand), Monia (Eric Petiquay), ainsi que plusieurs petits-enfants, arrière-petits-enfants, autres parents et amis.

Exposée dès le mardi 25 mai 2010 en après-midi à Manawan.
Les funérailles auront lieu le jeudi 27 mai 2010 à 14 heures, en l'église paroissiale de Manawan.
Inhumation au cimetière de Manawan.

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probablement parent mais ce ne sont pas ses enfants
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Les pères Lévesque et Jean-Marc Houle en visite à l’école primaire de Manawan, construite en 1959-60, Raymond Bédard et une personne, en retrait, non-identifiée. La principale de l’école Ghislaine Dufresne était accompagnée de Marie-Anne Flamand, Madeleine Dubé-Echaquan (tenant sa fille Viviane, et pas de téléphone-cellulaire dans ces années-là), Élizabeth Flamand (fille de Charles), Marguerite Jacob-Ottawa (épouse de Jean-Pierre), Marguerite Dubé (fille de Raymond) et Henriette Ottawa (fille de Pierre). ^[1]

[1] Série FTC-D / Diapositives de la Collection de Francine Taillon-Cyr, à partir de 1960. Nombre de diapos : 36.
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Véronique Ottawa, fille d’Edmond et de Maggie Dubé, aussi épouse de Jimmy Flamand (Claude), en train de laver le linge avec une planche. ^[4]

[4] Série CTD-D / Diapositives de la collection de Claude Tremblay, employé du ministère des affaires indiennes qui a travaillé à Manawan de la fin des années 1950 et début des années 1960.

Situation géographique de Manawan :

Manawan est situé à l’ouest de La Tuque, au nord de Saint-Michel-des-Saints et de Saint-Jovite, au nord-est de Mont-Laurier. Les principales rivières qui descendent de la région de Manawan sont : la rivière Vermillon (Acopekahi sipi) qui descend, à l’est, vers la rivière St-Maurice (Tapiskwan) au nord de La Tuque, vers le sud, la rivière Ka Minictikowok (Milieu) qui descend vers St-Michel-des-Saints et de là vers la rivière St-Maurice (Tapiskwan) à Mattawain au sud de La Tuque, vers le sud aussi, la Sesekatiko Sipi qui rejoint la rivière Rouge, passant aux environs de Saint-Jovite, et descend vers le Lac-des-Deux-Montagnes, La «Wito Sipi» ou la «Chatillon » qui prend sa source de Otcapan Sakihikanik (Lac Bélisle) et se jette sur Wapoc Sipi (Le Lièvre) et celui-ci afflue vers la rivière Outaouais à la hauteur de la ville de Gatineau, la rivière Manawan, passant au village de Manawan, descend, vers le nord jusqu’à la rivière St-Maurice (Tapiskwan) à la hauteur de Wemotaci ou Sanmaur (au nord de La Tuque).
Les membres de la nation Atikamekw habitent le territoire qui constitue la région-coeur de la province de Québec. Le territoire Atikamekw de Manawan est couvert par quelques parties des régions administratives non-autochtones (constituée dans les années 1970-80) de la Mauricie, de la Haute-Mauricie, de la région de Lanaudière et de la région des Hautes-Laurentides.

Le territoire de la nation Atikamekw couvre la superficie suivante :

de l’Est : à partir de la ville de Québec, en passant par les limites des versants nord pour le Lac Saint-Jean, dans la région du Lac Édouard, près de La Tuque (au nord-est), du Nord : à la limite du versant de la rivière Ashuapmuchuan (qui se jette dans le lac Saint-Jean, par la limite du versant de la région de la Baie James (on remonte une rivière et après un certain trajet, on se rend compte qu’on descend cette même rivière), de l’Ouest : dans la région Est de Senneterre de l’Abitibi, passant à la tête de la rivière Gatineau (Katino Sipi), descendant vers le sud en passant au milieu du lac Mitchinamécus (Mitcinamekos) et passant par le lac Tapani, près de Ferme-Neuve dans les Hautes-Laurentides, du Sud : en passant au nord de la ville de Mont-Laurier (Mos Powactikw : Rapide de l’orignal), longeant les villages comme Saint-Jovite et les autres municipalités des régions des Hautes-Laurentides et Moyennes-Laurentides. La rivière Ouareau serait la limite de ce territoire Atikamekw. Le mot «Ouareau» suggère le sens de «lointain», au niveau de la distance que parcoure cette rivière de sa source à son affluent. L’autre sens de ce toponyme suggère le nom de la queue de la loutre «Nikikw waro». Aussi dans le mot «Ouareau» (Warowik ou Nikikw waro), il y a la lettre « r » que seuls les Atikamekw, par rapport à tous les autres groupes autochtones de la région ou de la province de Québec, utilisent dans leur langage. Ce toponyme confirme quelque peu que cette rivière passe sur le territoire ancestral des Atikamekw.

Deux grandes richesse : celle la mémoire et les significations et celle du respect envers le territoire

Dans la vie des Atikamekw, comme celle des autres nations autochtones de ce continent, il y a de ces richesses, pour n’en nommer que deux, dont, premièrement, celle de la mémoire et des significations; la deuxième  porte sur le respect qu’ils ont envers le territoire et ses ressources; il en a été ainsi au cours de leur vie, et de leur survie parfois, tout comme pour aujourd’hui. C’est pour cette raison qu’ils utilisent ces éléments à bon escient.
Les Atikamekw, comme les autres nations autochtones du continent, respectent l’environnement global tout comme l’énergie naturelle et vitale qui en émane; le feu (tonnerre), le vent, l’air et l’eau. La descente de rivière, la culture sur brûlis, quand le chasseur attend un vent favorable pour la chasse à l’orignal, par exemple, constituent des utilisations de l’énergie. Ils usent de ces énergies à condition qu’il n’y ait pas d’impacts majeurs au sujet de cette utilisation. À raison du respect qu’ils vouent à leur milieu, ce n’est pas dans leur dessein de contrôler et gérer ces éléments naturels.
D’une mal-gestion de l’environnement peut découler des conséquences, comme la pollution, qui peuvent être néfastes à l’ensemble de toutes les ressources du milieu, tant humaines que physiques. Le constat de la pollution du territoire et des ressources s’est fait par les aînés de Manawan lors de leur visite aux musées en mai 2004 : «… toutes sortes d’objets de différentes époques, comme ces paniers en écorce de bouleau. L’examen approfondi de ces récipients, en les comparant avec d’autres de même type mais plus récents, nous renseignera beaucoup, par exemple, sur l’ampleur de la pollution qui touche toutes les ressources du territoire comme l’écorce, les racines ou le cèdre et de juger de la qualité et des altérations de ces mêmes ressources.»

peut-être les parents de Cyriac



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suite de la page du recensement de 1921
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sur ancestry le recensement de 1921
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[size=41]Nom:[/size]	[size=41]Joseph Cyriac Dubé[/size]
[size=41]Sexe:[/size]	[size=41]Male (masculin)[/size]
[size=41]Situation de famille:[/size]	[size=41]Single (Célibataire)[/size]
[size=41]Âge:[/size]	[size=41]3/12[/size]
[size=41]Année de naissance:[/size]	[size=41]vers 1921[/size]
[size=41]Lieu de naissance:[/size]	[size=41]Quebec[/size]
[size=41]Lien de parenté avec le chef de famille:[/size]	[size=41]Fils (Enfant)[/size]
[size=41]Père:[/size]	[size=41]William Dube[/size]
[size=41]Mère:[/size]	[size=41]Angelifen Kevetshitsh[/size]
[size=41]Origine raciale ou tribale:[/size]	[size=41]Tite de Boule[/size]
[size=41]Province ou territoire:[/size]	[size=41]Quebec (Québec)[/size]
[size=41]District:[/size]	[size=41]Champlain-Laviolette[/size]
[size=41]Numéro de district:[/size]	[size=41]158[/size]
[size=41]Sous-district:[/size]	[size=41]Oscalenea, Obedjwan, Sanwaur, Manouan Crossing, Barrage de la Loutre[/size]
[size=41]Numéro du sous-district:[/size]	[size=41]58[/size]
[size=41]Ville, village ou municipalité:[/size]	[size=41]Manawan[/size]
[size=41]Voisins:[/size]	[size=41]Afficher les autres personnes sur la page[/size]
[size=41]Membres de la famille:[/size]	[size=41]Nom[/size] [size=41]Âge[/size] [size=41]William Dube [/size] [size=41]30[/size] [size=41]Angelifen Kevetshitsh [/size] [size=41]33[/size] [size=41]Marie Emma Dube [/size] [size=41]11[/size] [size=41]Joseph Lémar Dubé [/size] [size=41]6[/size] [size=41]Gabriel Dubé [/size] [size=41]3[/size] [size=41]Joseph Cyriac Dubé [/size] [size=41]3/12[/size]

[size=41]Canada de 1921 Plus d'informations...[/size]
[size=41][img=(680px,46px)][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


en 1911

William Dubé et angélique venaient juste de se marier

Ils étaient sans St-Maurice ligne 28 et 29
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Numéro d'item: 8493160
Nom de famille : Dube
Prénom(s) : William
Âge : 25
Province : Québec
Nom du district : Trois-Rivières-Saint-Maurice
Nom du sous-district : Mosamegos. Rivière Manawan, Manawan

je te dirais que le nom des blancs donne aux autochtones est d'apres moi  purement fictif,,

les noms blancs donnés aux autochtones sont filctifs ? dans ce cas sur le recensement de 1921 les Indiens étaient nommés avec leur patronyme et les noms de blancs avec les leurs

Pourquoi la page Facebook de Pierre Ottawa ?

Qu'en pensez-vous

La majorite je crois des autochtones ont un nom indien  et un nom blanc surtout ceux qui vivent pres des villes.. 

Manowan est a 87 kimetres(  50 milles de St-Michel des saints) 

pour information seulement.. 



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en passant  je fouille sur internet pour esseyer de trouver des registres de quelque sorte.

L’entrevue a été conduite par Antoine Quitish. La traduction de l’Atikamekw et les annotations sont de Gilles Ottawa (2007-2009).

Qui était Athanase Jacob ?

Athanase Jacob, dit Atcitcamo, est né le 2 mai 1907. Il épousa Marie-Anne Flamand (fille de Charles et de Marie-Louise Cigwic-Iskwecic), le 2 septembre 1926. De cette union naquirent les enfants suivant : (Alexis décédé, né avant 1929), Marie née en 1929 (épouse de Jean-Baptiste Ottawa), Véronique née en 1931 (épouse de César Moar), Maggie née en 1933 (épouse de Soter Dubé), Cécile née en 1937 (femme de Samuel Ottawa), Simon né en 1939 (époux de Cécile Dubé), César né en 1942 (mari de Suzanne Ottawa), Marguerite née en 1944 (épouse de Jean-Pierre Ottawa), Anna née en 1947 (femme de Pierre Flamand), Albert née en 1949 (époux de Marguerite Dubé) et André (décédé dans les années 1983). Athanase Jacob est décédé le 21 avril 1986. Leur territoire, de même que celui des Newashish de Manawan, touche celui des Awashish, Petiquay et Niquay de Wemotaci et (probablement) celui des Weizineau d’Opitciwan.
Comment vivaient les grands-parents d’Athanase Jacob
Dans le temps que je les aidais dans leur vie, dans les lieux fréquentés (E wectcakamacik, Kimotcominan, Ka sakistepakak), avec les Michel Kwetcitc (Quitish) et Boniface Etcakwan (Echaquan)1, le clan tua une centaine de castors. Le clan alla s’installer dans le secteur du lac Long, un site qu’on appelle Ka sakistepakak, en attendant l’été et le retour vers Manawan. Notre marge de crédit au magasin était de plus de $500.00. Dans ce temps-là, la HBC2
payait $15.00 la livre, c’était ainsi, avant qu’on procède par la mesure des fourrures. Les prix de différentes fourrures, surtout avant la guerre (« ….dans le temps que les anglais, les français et les américains ont failli être battus. Dans ce temps-là, je ne sais pas comment, au sujet de la guerre, ces pays alliés ont pu contribuer au niveau du prix de la fourrure… » dira Athanase). La martre coûtait huit dollars, la martre noir $25.00, le vison $25.00 ou jusqu’à $19.00. Après la guerre, on procéda autrement au sujet de l’achat des fourrures.
Informations généalogiques de la famille Etcakwan
Information au sujet de la famille de Boniface Etcakwan : un de ses fils est Joseph Echaquan (1917). Boniface avait son territoire du même secteur que nous, mes grands-parents Etcakwan. Boniface Etcakwan était le fils de mes grands-parents, de même que la femme de Michel Kwetcitc, ma grand-mère (qui était sa mère). Sepier (Etcakwan)
3, lui, aussi était le frère de (Boniface) Etcakwan. C’était le fils aîné de Etcakwanipan (Feu Abraham Etcakwan). C’est pour ça que l’on retrouve toutes ces familles dans le même secteur de chasse. On ne connaît pas l’origine de la famille Etcakwan, mais celle de Michel Kwetcitc (Micta Miceripan) proviendrait de la région de Opitciwan. Michel Kwetcitc se maria en premières noces à la soeur de Joseph Dubé (Marie-Célina Dubé), et en secondes noces à Angélique4
, la fille de (Abraham) Etcakwan. C’est pour cette raison que l’on retrouve Michel Kwetcitc dans ce territoire. La famille Etcakwan n’a pas voulu que Michel Kwetcitc retourne vers son lieu d’origine avec sa femme. On a voulu qu’il garde sa femme ici, jusqu’au décès de l’un d’eux. Ce sera ainsi lui a-t-on dit, et quand son épouse (à Michel) est décédée, il a décidé de rester ici, jusqu’au décès de la femme de Etcakwan. Il a marié Angélique, et est resté ici depuis tout ce temps, c’est pour ça qu’on le retrouve dans le secteur du lac Nemickaci (Lac peu profond), du fait de son mariage avec une Etcakwan, qui avait son propre territoire. C’était la décision de Sepier, il a voulu que sa mère y soit sur le territoire. Jusqu’au décès d’un des époux, dira Sepier Etcakwan (ndlr : qui était le responsable du territoire depuis la mort de son père biologique) à Michel Kwetcitc.

1 Boniface Etcakwan (Edjakwan, Echaquan), né le 5 juin 1899, baptisé le 18 juin 1899 à Lac du Moine, fils de Abraham et de Anjerik (Angélique) Boucher. (Boniface Etcakwan était le demi-frère cadet de Sepier Etcakwan. Le nom de la mère de ce dernier était Marie Octawictan. La différence d’âge fut de 15 ans. En premières noces, Boniface fut l’époux d’Émilie Dubé, mère de Joseph Echaquan, dit «Atcotcep».)
2 HBC : comptoir ou magasin de la compagnie de la Baie d’Hudson, compagnie anglaise installée depuis le 2 mai 1670 au Canada. La compagnie acheta des fourrures à travers le pays, dont dans la région de Metapeckeka, où elle installa un comptoir à Manawan vers 1874.

Généalogies des autres familles
La famille de Joseph Dubé, dont je ne connais pas l’origine, il devait être métis, son père devait être un canadien-français. son frère était Georges Dubé, dit Porke, et Potcarihe (Onézime Dubé), et ils chassaient dans le même coin (ndlr : sud-est de Manawan).
Le nom du père de ma grand-mère, Angélique, je le sais, c’est Sévère Boucher. Après mon mariage, en 1925, c’est le père Guinard qui nous a mariés, à sept heures du matin, après la messe. Le soir, c’était la prière et après, le Salut à l’Eucharistie. Aujourd’hui, la messe est célébrée le soir seulement. Après mon mariage, nous sommes partis vers Nemickaci (Lac peu profond), avec mes parents et Michel Kwetcitc. Nous ne chassions pas quand nous montions sur le territoire, seulement la petite chasse, aux perdrix et aux lièvres. C’est seulement rendu sur le territoire que nous chassions et trappions.
Après notre première nuit, à Emitikoci minkananik6
, allant vers notre territoire de Nemickaci (Lac peu profond), nous arrivions, de nuit, sur l’île du lac Nemickaci (Lac peu profond). Et encore plus loin, nous arrivions plus haut à Nemickaci saki (affluent du Lac Nemickaci). Nous occupions ce territoire jusqu’aux premiers froids en automne (takwakin). Après, nous revenions vers Nehapiskak, sur l’île, et attendions le gel. Mais sur l’île, nous nous permettions de faire de la chasse. Alors nous revenions vers Manawan pour le temps des fêtes.
La famille de Sepier Etcakwan n’est pas venue souvent ici à Manawan, c’est plutôt vers Wemotaci qu’ils se dirigeaient, ils partaient alors de l’île Nehapiskak. Après Noël, ils venaient ici vers Manawan pour le jour de l’an. Pour aller vers Wemotaci, ils profitaient du fait qu’il y avait une partie du trajet qui se faisait par un moyen de transport, il y avait un camp de bûcheron à Tcictemow wacak (ndlr : Baie Tabac, au nord du lac Kempt). Ç’était après notre mariage, en 1925. messe est célébrée le soir seulement. Après mon mariage, nous sommes partis vers Nemickaci (Lac peu profond), avec mes parents et Michel Kwetcitc. Nous ne chassions pas quand nous montions sur le territoire, seulement la petite chasse, aux perdrix et aux lièvres. C’est seulement rendu sur le territoire que nous chassions et trappions.
Après notre première nuit, à Emitikoci minkananik6
, allant vers notre territoire de Nemickaci (Lac peu profond), nous arrivions, de nuit, sur l’île du lac Nemickaci (Lac peu profond). Et encore plus loin, nous arrivions plus haut à Nemickaci saki (affluent du Lac Nemickaci). Nous occupions ce territoire jusqu’aux premiers froids en automne (takwakin). Après, nous revenions vers Nehapiskak, sur l’île, et attendions le gel. Mais sur l’île, nous nous permettions de faire de la chasse. Alors nous revenions vers Manawan pour le temps des fêtes.
La famille de Sepier Etcakwan n’est pas venue souvent ici à Manawan, c’est plutôt vers Wemotaci qu’ils se dirigeaient, ils partaient alors de l’île Nehapiskak. Après Noël, ils venaient ici vers Manawan pour le jour de l’an. Pour aller vers Wemotaci, ils profitaient du fait qu’il y avait une partie du trajet qui se faisait par un moyen de transport, il y avait un camp de bûcheron à Tcictemow wacak (ndlr : Baie Tabac, au nord du lac Kempt). Ç’était après notre mariage, en 1925.

3 Sepier (Zéphir) Etcakwan (Edjakwan, Echaquan), né le 7 janvier 1874, baptisé le 14 juillet 1874 à Wemotaci, Fils de Abraham et de Marie Octawictan. (Sepier Etcakwan était le demi-frère aîné de Boniface Etcakwan. Le nom de la mère de ce dernier était Anjerik (Angélique) Boucher. La différence d’âge de Boniface et de Sepier fut de 15 ans. Né en 1917, Joseph Echaquan, dit Atcocep, considérait ce dernier comme son oncle.).
4 Angélique (Anjerik), de la famille Boucher. Ses parents furent Joseph Sévère Boucher et Anjelik (Micikitikwe) Micigidikwe.
5 Joseph Dubé, du fait de son mariage avec Marie-Christine Kiciko, fille du chef de clan Kitciko (Ninio Kamissino), était le responsable du territoire situé au sud-est de Manawan.

6 Emitikoci minkananik : pour Emitcikotci pour le nom qu’on donna à Sylvestre Dubé, qui devait ressembler à un blanc (Emitcikocic), et le minkananik pour désigner un lieu où, souvent, cette personne cueillait les bleuets (minica). (Gilles Ottawa).
7 La Laurentide Paper Co. serait celle qui a tombé en faillite et c’est la « Consolidated Bathurst Paper Co. » qui a dû racheter les parts de cette compagnie. (Gilles Ottawa).

9
Je ne sais pas qui a eu l’idée de demander à ce qu’il y ait une école d’hiver ici à Manawan. Un jour, on nous a informé qu’il y en aurait une (école d’hiver) et que les enfants ne devaient pas partir avec les parents (vers le territoire). Et c’est depuis ce temps que nous ne les avons pas amenés avec nous pour nos chasses d’hiver. Alors nous partions seuls en couple. Parfois, lors de séjours de chasse plus courts, je laissais ici aussi mon épouse, pour garder les enfants, les nourrir, les laver.
L’intervieweur demande au couple le nombre d’enfants qu’il avait à cette époque (en 1933). Le mari n’est pas trop sûr et l’épouse dit qu’il devait en avoir quatre enfants : Alexis, Marie, Véronique, Maggie. Et pour le couple de Charles Nequado, qui n’ont jamais eu beaucoup d’enfants, je pense qu’ils avaient au moins trois enfants, de dire Athanase et Marie-Anne.

Alors pour reprendre le voyage que vous faisiez, est-ce que vous chassiez ?

Non, nous ne chassions pas. Nous avions séjourné à Atikamekw ratcicik (Petit lac aux corégones), dans le secteur de E Ickwackopeiak (fin des eaux), par rapport à Nemickaci (Lac peu profond). Nous n’avions passé qu’une nuit, toujours le même nombre de couples (2). Les animaux que nous pouvions avoir étaient le castor, le rat-musqué, la loutre et vison. Dans ce secteur cependant, nous ne pouvions chasser ; il y avait Victor Quitish et David Ka Wiasiketc (beau-père de Victor) qui pouvaient chasser là. Nous demeurions encore dans des tentes, pour deux couples. C’est quand Sepier (Etcakwan), mon oncle, est arrivé, étant donné qu’il avait fait un détour par le lac, qu’on a eu trois tentes. Sepier (Etcakwan) avait une fille (le couple n’est pas sûr si l’enfant de Sepier était déjà marié. La fille en question devait être Cécile9
, qui a épousé Isidore Ottawa). Je me rappelle que Sepier avait dit que leur fille s’était arrêtée à Opwanikak (île à la passe) ou Opwanika onikam (portage de l’île à la passe) à (lac) Etcipanik, (du mot Esipan qui veut dire raton-laveur, ici dans un sens locatif avec le « k » à la fin de ce mot) et de là qu’ils portageraient vers le milieu du lac Nemickaci (Lac peu profond).
Les sortes de poisson que la famille prenait au lac Nemickaci (Lac peu profond
Les sortes de poisson que la famille prenait au lac Nemickaci (Lac peu profond) étaient la truite grise (touladi), le brochet, le doré, le poisson blanc (corégone). Mais on n’en pêchait pas à cette période de l’année. Durant le cours du voyage, par exemple à E Ickwackopeiak (fin des eaux), pendant une nuit, on chassait des lièvres, par le moyen des collets que nous ôtions le lendemain. On tirait aussi des perdrix, quand on en voyait dans des portages. Cela nous permettait de survivre pendant nos déplacements. Nous avions couché une nuit à cet endroit (Nehapiskak). Arrivés en canot, à Nehapiskak, c’est là que nous nous sommes installés de façon plus permanente. Mon oncle Sepier (Etcakwan) y avait sa cabane (Athanase compare la dimension de la maison de son oncle Sepier à la sienne (de Manawan), qui mesurait environ 26 x 40 pieds). En fait, il y avait trois cabanes, il y avait la sienne, celle de Charles Nequado (Nikweto) et celle de Théophile Newashish. Nous, nous n’avions pas construit et demeurions dans une tente.
Athanase Jacob
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À cet endroit (Nehapiskak), nous pouvions être plusieurs familles, celle de Sepier Etcakwan, Charles Nequado, Théophile Newashish, Michel Quitish et David Ka Wiasiketc. Celui-ci venait demeurer parfois avec nous, en automne (takwakin) jusqu’au gel. Après le gel, ils partaient alors vers leur territoire. Nous, nous demeurions là, jusqu’à, parfois, à la période des fêtes avant Noël. Tout le monde revenait alors pour les fêtes, Sepier Etcakwan, Charles Nequado, Théophile Newashish et mon défunt grand-père.
Cette île, dans notre langue, s’appelle Nehapiska. Dans un autre sens, on peut dire Pinehapiska, un peu pour désigner un lieu d’accouchement pour les femmes. La signification s’étend aussi vers l’idée de mise bas, pour les canards ou les mouettes par exemple, on dit alors pinehawok. C’était un bon endroit de vie et de chasse et on pouvait pêcher toutes sortes de poissons ; poissons blancs (corégones), brochets, dorés, truites grises (touladis). Nous demeurions à cet endroit, après le Jour de l’an jusqu’au dégel, et en ce temps-là, il y avait du bon poisson frais. C’était avant la venue des touristes et des pêcheurs, et depuis leur arrivée, personne ne peut plus rester tranquille à cet endroit. On ne peut aussi prendre autant de poissons qu’anciennement.

Quand nous partions en automne (takwakin) de Nehapiskak, c’était seulement les hommes qui y allaient, les femmes restaient seules au campement. Alors nous (Charles Nequado et moi) avions notre campement en cours de route vers le territoire de chasse. Nous dressions une tente seulement. Nous pouvions compter sur plusieurs ressources, en poissons et animaux à fourrure tels le castor, la loutre, le rat-musqué, le vison, la martre, excepté pour le lynx. Dans ce temps-là, il n’y avait pas beaucoup de cette espèce, ce n’est pas comme aujourd’hui. On dirait que cet animal (lynx) est arrivé d’ailleurs. Il a dû avoir un autre habitat ailleurs et qu’il est arrivé sur ce territoire plus tard. Aujourd’hui, on peut le voir partout, même sur notre territoire. On chassait et installions, depuis notre camp de Nehapiskak, nos pièges le long de notre ligne de trappe, des pièges pour la martre, le vison, la loutre, le castor.
Nous parcourions le territoire, depuis l’automne (takwakin) jusqu’au gel. Le lac Nemickaci (Lac peu profond) est trop grand, le gel vient plus tard et on n’y allait pas. En automne (takwakin), nous fréquentions les secteurs, comme le Nemickaci saki (affluent du lac peu profond) où il n’y avait pas de trop grand plan d’eau, avant le gel ou avant les grands froids. À cet endroit, que nous appelons Nemickaci saki (affluent du Lac Nemickaci : lac peu profond), on pouvait pêcher. On y chassait partout, en automne (takwakin), dans le secteur de Nemickaci saki (affluent du lac peu profond), jusqu’aux grands froids, près des lacs et dans les portages. Après le gel, nous retirions certains de nos pièges pour ne les laisser que d’un côté de la rivière, où la marche était plus sûre, autour du lac aussi.
Dans un autre secteur du territoire, en automne (takwakin), avant les grands froids, au tout début de la période, nous chassions, nous restions 2 ou 3 jours, à faire de la petite chasse sur cette série de petits lacs (en montrant sur une carte). Nous n’avions qu’une tente, j’étais toujours avec Charles Nequado. Dans ce secteur, il n’y avait pas beaucoup de poissons, mais on pouvait prendre quand même un peu de poissons blancs, du doré et du brochet. Mais les brochets qu’il y a dans ces lacs ne sont pas gros. Du doré, il y enavait de bonnes dimensions. Dans les animaux, nous prenions l’orignal, le chevreuil et l’ours. Des animaux à fourrure, il y avait le castor, la loutre, le vison, le rat-musqué, la martre et le pekan. C’est pour cette raison que nous nous étions installés là, pour faire la trappe de ces animaux à fourrure. Le pekan, on ne le pistait pas dans ce temps-là, on installait des pièges pour le prendre.
Nous apportions au moins 50 pièges lors de notre tournée ou environ 100 pièges pour nous deux. Quand on n’en avait pas assez de pièges, on construisait des pièges en bois. C’était facile d’en construire de ces modèles. Pour construire ces pièges, on coupe des arbres, pour avoir deux grands bouts, on les coupe pour avoir de même longueur au moins deux bouts. Un autre bout d’arbre constituera l’appât (Okoskeiatikw). Un autre petit bout (de cette longueur, mimant en geste) et on couche les deux grands bouts sur l’autre bois plus petit. L’animal s’attaquera au morceau d’arbre servant pour l’appât. Le grand bout de bois qui est sur le dessus de l’autre (grand bout) sera près de l’autre servant à l’appât. Le plus petit bois retiendra le grand bout du dessus. On peut aussi utiliser en mettant dessus un autre gros bois plus lourd, pour que l’animal, la martre ou le vison, ne puisse s’échapper. L’animal mourra écrasé par les grands bouts de bois qui tomberont sur lui. En parlant de grand bois, ce sera d’un diamètre de quatre pouces environ, mais qui sera aussi assez lourd. Alors il y avait le bois pour l’appât, un autre bois servant de piquet, le premier au dessus, le suivant sur le bois appât. Je ne suis pas capable de bien l’illustrer.
Le bois appât sera au dessus, si tiré, tombera sur l’autre grand bois et l’animal, entre ces deux grands bouts, restera pris entre les deux. Anciennement c’était comme cela, pour le castor aussi. L’autre technique, dont je ne sais pas tout, est d’installer un piège semblable mais dans l’eau. Dans ce cas, on utilisera des pierres pour que l’animal meure noyé. On attachera alors une ou deux pierres, assez lourde, et quand le castor va la frôler, la trappe se déclenchera et tuera l’animal, noyé.
Les anciens ont développé beaucoup de techniques pour la chasse, c’était pour se nourrir. Ce qu’ils pourraient nous en raconter aujourd’hui ! Dommage qu’on ne puisse les entendre, ils nous en conteraient beaucoup à ce sujet.

8 Le couple Athanase Jacob et Marie-Anne Flamand (dont le mariage eut lieu le 2 septembre 1926) eut les enfants suivants : Alexis (né avant 1929), Marie née en 1929 (épouse de Jean-Baptiste Ottawa), Véronique née en 1931(épouse de secondes noces de César Moar), Maggie née en 1933 (épouse de deuxièmes noces) de Soter Dubé). Après l’année 1933, le couple a eu les enfants suivants : Cécile née en 1937 (femme de Feu Samuel Ottawa), Simon né en 1939 (époux de Feue Cécile Dubé), César né en 1942 (mari de Suzanne Ottawa), Marguerite née en 1944 (épouse de Jean-Pierre Ottawa), Anna née en 1947 (femme de Pierre Flamand), Albert né en 1949 (époux de Marguerite Dubé) et André (décédé dans les années 1980).
9 Joseph-Étienne Ottawa, né en janvier 1933, fut l’aîné des enfants de Cécile et d’Isidore Ottawa.

Comment s’appelle le site où vous avez demeuré près de Nemickaci sipi (rivière du lac peu profond) ?

On l’appelle Asian matawa (affluent des petites culottes), près de là c’est le asian sakihikan (lac des petites culottes) et l’autre lac est le Ka Kickaiakamak (lac profond) et l’autre, petit lac, c’est le lac Ka Cipapitcikatek (lac où on enfile), là où le castor a enfilé (amisk ka cipapitak atampekok) ou passer (enfiler) dans la terre, c’est comme un tunnel dans la terre, dans un portage d’une longueur de 100 pieds environ (Athanase compare la distance de sa maison à celle de Jean-Baptiste Dubé, qui est d’environ 100 pieds). Le tunnel est utilisé par le castor pour amener sa nourriture d’un lac à l’autre. Ces deux lacs sont de même niveau, c’est la raison de son appellation.
En hiver, ou avant les fêtes, on faisait la chasse aux orignaux, à l’ours dans son terrier (pendant son hibernation). En automne (takwakin), on chassait encore l’orignal, l’ours, on cherchait l’ours dans sa tanière, nous allions près des falaises bordant le lac Nemickaci (Lac peu profond). Parfois on chassait l’ours pendant qu’il mangeait des bleuets. On travaillait beaucoup pour transporter les animaux que nous tuions. Les autres, comme Théophile Newashish, faisaient de même pour l’orignal et l’ours. Et on rapportait tout cela à la maison pour les femmes et les enfants. En hiver, ou lors d’avant les fêtes, on pêchait au filet. Parfois on installait un filet tout juste avant le gel et on le laissait là jusqu’au gel, on prenait alors beaucoup de poissons de cette façon, du doré, de la touladi (truite grise) et des poissons blancs. Les autres animaux que nous prenions durant l’hiver sont l’orignal, l’ours, le chevreuil, le castor, quand tous les lacs étaient pris (dans la glace), près de Nemickaci (Lac peu profond). On pouvait aller ensemble à plusieurs endroits ou lacs pour aller chasser. Mon oncle Sepier (Etcakwan) nous invitait parfois à aller chasser le castor dans des petits lacs.
Nous étions toujours du même nombre de couples, c’était en pré-hiver (pitci pipon), nous étions aussi avec Théophile Newashish, Charles Nequado (Nikweto), nous étions ensemble jusqu’en hiver, parfois jusqu’au pré-printemps (sikon).
Lors des fêtes de Noël et du jour de l’An, nous revenions vers Manawan. Parfois mon oncle Sepier (Etcakwan, et sa famille) allait vers Wemotaci, ils passaient alors par Tcictemow wacak (Baie Tabac, au nord du lac Kempt), près de là il y avait des camps de bûcherons. Ils partaient de là en voiture tirée par des chevaux et allaient vers Casey (station ferroviaire du Canadian National). Ils allaient quand même assez loin pour aller passer des fêtes. Nous, nous avons été deux fois seulement passer les fêtes à Wemotaci. Une fois, nous sommes partis de l’île, c’était peu après la naissance de notre fille Maggie (ndlr : née en novembre 1933 à Ka Mirawnapikokacik, près du Lac Nemickaci (Lac peu profond). Ici Athanase fait une méprise au sujet du nom Maggie, il pensait à Maggie Etcakwan, épouse de Théophile Newashish et fille de Sepier Etcakwan), nous sommes passés par Wekwapeiak (Lac de la source) jusqu’à Parent (ndlr : vers le nord par rapport à leur territoire) pour aller prendre le train pour Wemotaci. Nous y allions aussi pour faire baptiser nos enfants. Dans ce temps-là, il n’y avait pas beaucoup de neige.

Et quand vous reveniez à Manawan, est-ce qu’il y avait le missionnaire ?
Non, il n’y était pas à Manawan. Une fois, il était venu passer les fêtes à Manawan, j’avais été le chercher à Tcitctemow wacak (Baie Tabac, partie nord du lac Kempt). C’est moi qui avait été le cueillir là-bas, avec mes chiens et traîneau. C’est la seule fois que je me rappelle qu’il est venu. C’est celui que l’on appelait le vieux curé (Ka Kice iriniwitc), le père Guinard. Il est parti après les fêtes et c’est encore moi qui avait été le reconduire là-bas, à Tcictemow wacak. De Manawan à Tcictemow wacak, ça se faisait bien, lui sur mon traîneau et mes chiens qui le tiraient, et moi qui courrais à côté.
En cours de route, il y avait eu un incident que j’avais trouvé drôle. C’était rendu à Asati mitakanik (site aux trembles), proche de Etcipanik (Baie Tikenne, près de l’endroit où nous avions un site et passé une partie de l’année). Près du petit portage aux environs de la plage Michel, vers le lac Etcipanik, je suivais mes chiens, le curé sur le traîneau. Les ayant échappés et hors contrôle, les chiens sont partis au lac Etcipanik, le curé toujours sur le traîneau, et se sont dirigés à la course vers le lieu (site de camps de bûcherons) qu’ils reconnaissaient. Quand j’ai dépassé à mon tour la fin du portage, près du lac Etcipanik, je le vois au loin sur l’autre côté de ce lac avec mes chiens, le curé essayant de les contrôler et en criant Wakoc, Wakoc (c’était le nom de mon chien de tête) pour les arrêter. Le chien de tête ne l’écoutait pas, selon le missionnaire, parce que son nom était Wapos (lièvre) au lieu de Wakoc (renard).

Lorsque vous veniez passer les fêtes à Manawan, quelles activités avaient lieu ?

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Au jour de l’an, pendant les visites que l’on se faisait dans les maisons. La plupart du temps, celui qui recevait était celui qui avait de la boisson. Alors il payait un petit verre à ceux qui venaient le voir et le saluer. Lui, il ne sortait pas et restait tranquille chez-lui, attendant ceux qui passeraient pour le voir. Ça se passait ainsi dans ce temps-là. Mais premièrement, les gens allaient saluer le chef en fonction. Après, le chef allait vers les gens qu’il n’avait pas vus pour ses souhaits personnels. Quand les voeux chez les familles étaient terminés, alors, en soirée, le chef faisait un discours d’usage et disait aux membres de sa communauté que l’organisation de célébrations de liesse (motcikeritakon) était libre. C’était avant qu’on ait une salle communautaire. Dans ce temps-là, on célébrait dans une des deux maisons que posséda mon défunt beau-père (Charles Flamand). La première servait surtout de salle à manger et la seconde de maison privée. La salle à manger était de très grande dimension, il y avait beaucoup d’espace et c’est à cet endroit qu’il y avait de la danse, à partir du jour de l’an. Les anciens appréciaient beaucoup la façon dont on célébrait, et ils participaient beaucoup par leurs présences. Mais celui que tous les gens, autant les jeunes, appréciaient regarder, c’était notre oncle Jimmy (Moar), on aimait le voir danser. Il était très grand et était un excellent danseur.

Après le jour de l’an, nous avons pris le même itinéraire pour retourner vers notre territoire. Le seul changement était que nous nous arrêtions pendant 2 à 4 jours aux fins de chasse. Nous étions alors sur le territoire de David Ka Wiasiketc à Emitikoci Minkananik pour chasser autant l’orignal que le lièvre. (Emitikoci Minkananik, dans un sens locatif, du nom de Sylvestre Dubé, Emitcikotci, qui cueillait souvent des bleuets, min(ic), à cet endroit, kananik). David, notre grand-père, appréciait que l’on reste avec lui pour quelques jours sur son territoire. Après le jour de l’an, il allait jusque là à cette époque, avant de se diriger vers (le sud-ouest) un autre secteur du territoire pour la chasse à l’orignal.
Quand on dit que nous partions après le jour de l’an, c’était plutôt vers le mois de février. À l’arrivée au site principal (Nehapiskak), alors c’est les hommes seuls qui allaient plus loin pour la chasse et la trappe, aux castors, aux martres, par exemple. Nous étions toujours du même nombre et nous demeurions au site principal de Nehapiska (ekote ni ka nakara mitceto otenowesinaniwok, ka nakara tacikaniwok), lieu où nous amenions nos épouses et les enfants.
Au printemps suivant, quand on voulait faire les sucres (sisipaskot), du sucre d’érable (irinatiko sisipaskot), des pains de sucres (pakotinikan), les uns allaient vers (le site) Asati Sisipaskotokanan (lieu où on fait du sucre de trembles), parfois nous étions trois couples. Les autres allaient vers Kakatarakok, à la montagne de Ka Atikamekw ratciciwok (Petit lac aux corégones). C’est là qu’ils faisaient les sucres, des sucres granulés (pisawkahikan, c’est comme de la cassonade), ils en faisaient de cette sorte de sucre. Ils fabriquaient de 10 à 20 livres de sucre par année, des pains de sucre (pakotinikan) aussi, de tous les formats. Ils en faisaient pour leur usage, pour plus tard et mettaient ce sucre quand ils se faisaient du thé (ciwakaminikan : thé sucré) par exemple.

Je sais Monsieur Cantin que vous fouillez

Voici le document au complet des textes que j'ai recopiés ici

faits interessants:

en fouillant j'ai trouve que la reserve Manowan fut cree par Louis Manouane  en 1906..

d'ou le nom  commun qu'on utilisait  dans notre coin  Manouane.

Probablement un tit genie  des toponymes qui a decide de changer ca  pour Manawan,,

Un Monsieur Ottawa vient de s'inscrire peut-être aurons-nous des informations supplémentaires

Bonjour, je me nomme Pierre-Hugues Ottawa. Je suis originaire de la communauté aikamekw de Manawan. Je suis tombé par hasard sur ce forum ci et il y a quand même des choses intéressantes. Je vais tout d'abord vous répondre à votre question à savoir qui sont les parents de Cyriac Dubé. Feu M.Dubé est né du mariage entre William Dubé et Angélique Quitich. Feu M.Dubé s'est lui-même marié avec Mme Hélène Petiquay et ont eus 9 enfants ensemble. Pour ce qui est des noms de familles, les Atikamekws portaient tous des noms de familles autochtones atikamekws avant l'arrivé des Pères Oblats sur le territoire Atikamekw. Quelques-uns sont restés comme les Néwashish, Awashish(Awacic), d'autres ont tout simplement étés ''Francisés'' comme les Coocoo de Wemotaci qui s'appelaient autrefois ''Kokokoho'' et les Échaquan de Manawan qui, eux, s'appelaient ''Etcakwan''. Les Ottawa qui se nommaient, tout dépendement de quel branche familliale ils sont issus, se nommaient ''Pineshish ou Pinecic''. Si vous avez d'autres questions, il me fera plaisir d'y répondre

je crois que les peres Oblats sont arrives dans la reserve  durant les annees  50's..

Bonjour Monsieur Ottawa et bienvenue parmi nous.

Je tiens en premier lieu à vous remercier pour les informations données.

En second lieu, j'ai remarqué en lisant plusieurs textes que votre  communauté Autochtone semble être  bien soudée et fidèle à leurs valeurs profondes et à conserver leur façon de vivre, leurs belles traditions. Un grand respect semble y régner. C'est tout en votre honneur.

J'imagine que la plupart d'entre vous demeurez sur la réserve de la communauté aikamekw de Manawan.

Je suis en admiration envers votre communauté pour conserver votre patrimoine et vos traditions.

  Bien des Blancs devraient prendre exemple sur votre communauté plutôt que de revendiquer  des supposés droits , dans bien des cas, à travers leurs fichues contestations complètement ridicules d'enfants gâtés, qui plus est, la nouvelle génération, pour plusieurs, ne sait pas parler ou écrire et ne sait pas se comporter de façon civilisée.

Je déplore le peu d'attachement que certains Québécois ont envers leurs traditions quitte à me faire rabrouer. C'est ce que je pense et ce que plusieurs autres Québécois pensent aussi.

Voici ce que je viens de trouver pour compléter cette belle recherche :

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Voici le document dans lequel ces dernières informations ont été prises.

décès du frère de Cyriaque Dubé

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fils de William Dubé et d’Angélique Quitich,

DUBÉ, Jérôme 1935 - 2013 Manawan 20 avril 2013 À St-Jean-de-Matha, le 20 avril 2013, à l’âge de 77 ans, est décédé M. Jérôme Dubé, époux de feu Marie-Anne Newashish, de Manawan. Il laisse dans le deuil, ses enfants: René, Jocelyne, Esther, Aurore, Georgette, Lorraine, Laurette (Joe Moar Nisham Ottawa), Anita (Alain Germain), plusieurs petits-enfants et arrière-petits-enfants, ses frères, sa soeur et ses belles-soeurs: Cériac Dubé (Hélène Petiquay), Marie-Louise Dubé, Raymond Quitich (Suzanne Ottawa), plusieurs autres parents et amis. Exposé dès le mercredi 24 avril 2013 à Manawan. Funérailles le jeudi 25 avril 2013 à 13 h à Manawan. Inhumation au cimetière de Manawan. Direction des funérailles Entreprises funéraires membres de la CTQ Données cartographiques ©2013 Google - Conditions d'utilisation Signaler une erreur cartographique Plan Satellite Lieu de commémoration F. Thériault inc. Résidences Funéraires 4391 rue Principale St-Félix-de-Valois J0K 2M0 Tél.: 450-889-5942 Téléc.: 450-889-8742 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]F. Thériault Inc., QC, 2013-04-20

son mariage
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William Dubé et sa femme, Angélique

Merci beaucoup Monsieur Ottawa

Rcantin a écrit:je crois que les peres Oblats sont arrives dans la reserve  durant les annees  50's..

Vous faites erreur M.Cantin. Le 1er missionnaire à s'être rendu en territoire Atikamekw était l'Abbé Dumoulin en 1837.  La fondation Catholique Jean-de-Brébeuf en 1903 et l'année suivante, en 1904, a lieu la construction du 1er église par le Père Oblat George Lemoyne. Cette même église sera détruit par une tornade en 1940. Les Oblats étaient donc présents à Manawan depuis bien lontemps.

"Le 1er missionnaire à s'être rendu en territoire Atikamekw était l'Abbé Dumoulin en 1837. "


simplement que j'avais lu a quelque part que l'eglise  actuelle fut construite en 1957.   Erreur de ma part.. 

Je suis originaire et je réside encore dans ma communauté à Manawan. L'histoire de l'église y est affiché en photo et en texte sur les murs de l'église. On a effectué quelques travaux ''d'esthétique'' à la fin des années 50, au milieu des années 70. L'église est demeuré inchangé depuis. Je me demande d'où vous prenez vos informations?

Un grand   Monsieur Ottawa sur ces précisions historiques.


Voici maintenant ce que j'ai trouvé concernant Onésime Dubé époux de Geneviève Kwetcict, Je ne sais pas si c'est la bonne façon d'écrire le patronyme de Geneviève

document concernant Onésime Dubé sur le site de l'Association des Dubé

Il serait le fils d'Olivier Dubé et de Marguerite Morin

Messieurs Cantin et Ottawa, vous vous êtes répondus presque en même temps

moi je ne suis pas capable d aller au forum j essaye et sa marche pas ????

sur lequel forum vous n'êtes pas capable d'aller

Vous avez répondu ici et c'est sur le forum,