Famille Garant

De Rouen en France, à Québec, à l’Île d’Orléans, à Beaumont, à Saint-Vallier, à Saint-Michel-de-Bellechasse, à Saint-Gervais, à Saint-Isidore, à Saint-Éphrem-de-Tring, à Saint-Georges-de-Beauce… Vivent, meurent, repoussent les fleurs. Diaphane passé, présent éphémère. Nos familles, petite-grande histoire. Racines, fleurs de demain…

Le patronyme Garant serait une variante de garant, ce mot qui désigne toute personne ayant la générosité de répondre d’une dette, des obligations d’autrui.

Dans l’acte de mariage du XVIIe siècle du pionnier Pierre Garand, on lit Garend et dans les actes de ses enfants garan, Garand, GARANT.

1re génération

Charles Garand

Époux d’Anne Maillet de Sainte-Croix-des-Peletiers, arrondissement de Rouen en Seine-Inférieure (Normandie), en France. Les pelleteries de la Nouvelle-France y jouaient un rôle important.

Enfants connus : Pierre Garand, né en 1645, peut-être ailleurs qu’à Rouen?
Marie Garand, baptisée le 15 juin 1652 à Rouen.


2e génération

Pierre Garand (1645-1700)

Né probablement en 1645 à Rouen en France. Instauré en 1663, le gouvernement royal semble amener dès 1664 l’engagé Pierre Garand en Nouvelle-France. Lors du recensement de 1666, on le déclare à la solde du jeune bourgeois de 26 ans de la Basse-Ville de Québec, Pierre Niel, originaire de la province de Provence. Niel est l’époux de Jacquette Lefranc, 21 ans. Garand est confirmé à Québec le 11 novembre 1665. En 1667, âgé de 22 ans, Pierre Garand retrouve sa liberté. Il est seul et habite toujours Québec.

Le 2 octobre 1669, un bateau d’immigrants français arrive au port de Québec : 134 files du roi contracteront bientôt mariage. Le roi paye 60 livres à chacune pour la traversée. Ainsi, le 7 octobre 1669, le notaire Romain Becquet, en présence de Marie Barbe de Boullongne, veuve de Louis Dailleboust et Anne Gasnier, marraine des filles du roi, dresse le contrat de mariage.

Le 27 octobre 1669 ( contrat du 7 octobre 1669, greffe Becquet), Pierre Garand épouse la jeune fille du roi de 15 ans Renée Chamfrin. Elle est née à Saint-Médard de Paris en 1654. Elle est la fille de feu Vincent Chamfrin et de Marguerite Le Breton. Elle apporte aussi 200 livres de dot et 50 livres du gouverneur. Ils se marient à Sainte-Famille de l’Île d’Orléans.

Par contre, en automne 1669, Pierre Garand se voit concéder par les Ursulines la terre numéro 277 ( actuelles 218-219) de la paroisse Saint-Laurent de l’Île d’Orléans. Il aurait dû posséder trois arpents de front, mais les bornes de l’arrière-fief de Mesnu, à l’ouest, avaient mal été déterminées; il s’en est suivi qu’on avait concédé et en allant vers l’est, plus de terres que l’étendue pouvait en contenir…c’est pourquoi, selon les recherches de Léon Roy sur Les terres de l’Île d’Orléans en 1978, Pierre Garant est parti définitivement à Beaumont vers 1692. Ils seront les voisins de Michel Hénault dit le Botté et Antoine Leblanc dit Jolicoeur.

À Sainte-Famille, le couple Chamfrin-Garand aura quatre enfants :

- Marie-Thérèse (29-07-1672/ 13-07-1715, Saint-Michel de Bellechasse). En 1692, elle épouse Pierre Nault dit Labrie. Ils auront 12 enfants.
- Né le 30-11-1673, Joseph meurt en bas âge.
- Née en 1675, Marthe épouse en 1694 Charles Branchereau, un soldat de la marine de la cie de Pierre Payen de Noyau. Six enfants. Marthe est inhumée à Trois-Rivières le 17-07-1724.
- Née en 1677, Renée décède célibataire à 21 ans.

En 1678, Garand s’installe à Saint-Laurent I.O.,fondé en 1679. En 1681, le couple recense 2 bœufs, un fusil et sept arpents mis en valeur. Ils y auront 4 autres enfants :

- Baptisé le 13-12-1679, Pierre épouse en 1709 (contrat de mariage du 5 septembre 1709, selon le greffe Barbel) Marie-Louise dite Jeanne Moleur dit l’Allemand à Michel (terre no 29 du 1er rang de Beaumont). En 1701, on les retrouve à Beaumont sur la terre no 4, vraisemblablement celle de son père Pierre, voisin de Jacques Fournier et de Nicolas Coulombe. Onze enfants. Pierre y décède le 06-09-1743 et son épouse à 64 ans en 1759.
- Anne 1681-1691
- Nées le 06-03-1684, les jumelles Marie-Catherine ( épouse le 18-10-1706 à Château-Richer Jean Martin fils, et en secondes noces le 29-07-1709 à Sait-François I.O. avec Simon Larrivée et en 3es noces avec Yves Béchet à Montmagny) et Marie-Madeleine
( épouse en 1712 Jean Cauchon et décède à Château-Richer le 13-11-1713).

Renée Chamfrin-Garand décède le lendemain de la naissance de ses jumelles, le 7 mars 1684.

***
Huit mois après le décès de sa femme, soit le 21-11-1684, âgé de 39 ans, Pierre Garand épouse à Saint-Laurent I.O. la jeune de 15 ans Catherine Labrecque, fille de Pierre Labrecque et de Jeanne Chotard. Le prêtre Francheville les marie. Un cordonnier et un maître de barque sont témoins. Le contrat se signe chez le notaire Abel Michon.

Pierre Garand et Catherine Labrecque sont mon ascendance en Amérique. Naîtront huit autres enfants :

- Marie-Angélique (mai 1686/ 1718). Cinq enfants nés à Baie –Saint-Paul.
- Jeanne ( août 1688). Aucun enfant.
- Agnès-Marguerite (avril 1690/09-05-1758 à Saint-Laurent I.O.). Huit enfants.
- Jean né et décédé en 1691.
- Jean, baptisé le 25-01-1692. Il épouse, le 28-06-1716, Angélique Tourneroche. Sept enfants. Réside à Beaumont, comme son demi-frère Pierre Garand Jr.
- Pierre né en 1694. En 1720, on le retrouve à Saint-François de la Rivière-du-Sud. Onze enfants. Selon Léon Roy, il se serait établi au 3e rang de Berthier, sur la terre no 11 c.
- François né en 1696. Aura une fille baptisée au Cap-de-la-Madeleine.
- Charles (1698-1703).

Âgé de 55 ans, le 7 janvier 1700, l’ancêtre Pierre Garand décède. Sa terre passe à Pierre Leclerc : 4 perches, 4 pieds, 6 pouces de largeur sur toute la profondeur du fleuve au milieu de l’Île à Jean Chabot…selon le greffe du notaire Étienne Chabot et voir aussi le 12-06-1709.

Le 5 mars 1700, le bailli Augustin Rouer fait l’inventaire des biens de la succession de Pierre Garand : crochets de fer à crémaillère, 1 cuillère à pot, 1 poêlon à frire, 1 chaudière de cuivre rouge, 1 petite chaudière, 1 bac, 3 hachettes, 2 haches, 1 coffre, 2 chaises et un banc, 4 couvertures de grand poil, 2 aulnes de toile et tour de lit, 4 poches, 1 faulx à son, 1 porc nourritureau, 2 poules, dindes, 2 bœufs, 1 vache, 1 veau, etc.

Le 7 juin 1700, âgée de 31 ans, Catherine Labrecque épouse Clément Dubois, 29 ans, veuf de Catherine Guay de Beaumont; le 18 avril 1701, elle acccouche de Marie-Anne Dubois. Dubois occupe la terre no 11 du 1er rang de Beaumont. Catherine Labrecque décède a Saint-Laurent I.O. le 18 mai 1703.


3e génération

Jean Garand (1692- )

Fils de Pierre Garand et de Catherine Labrecque. Le 28-06-1716, à Saint-Michel-de-Bellechasse, il épouse en 1res noces Angélique Tourneroche, veuve de Julien Dumont et déjà mère de huit enfants.
Elle est la fille de Robert Tourneroche, marié à Sainte-Famille I.O. à Marie Terger à Daniel et de Louise Martin, de la Rochelle en Aunis. Robert est le fils de Robert Tourneroche, maître de barque et de Massine Lamprion de Notre-Dame-de-Caudbec-en-Caux, diocèse de Rouen.

Le couple Tourneroche-Garand aura sept enfants :

- Marie-Josephte ( 26-03-1717/19-12-1718 à Beaumont).
- Basillisse (12-11-1718/09-12-1718).
- Jean, né le 14-08-1721 à Beaumont.
- Marie-Louise, née le 19-06-1723
- Basile (20-03-1725/27-03-1725).
- Françoise, née en 1727.
- Marie-Josephte, née le 30-04-1730 à Saint-Vallier.

Angélique meurt et est inhumée à Saint-Michel le 21-03-1742, âgée de 58 ans. À Saint-Vallier, le 18-10-1742, Jean Garand se remarie à Marie-Thérèse Lefebvre dit Boulanger, fille de Pierre L. et de Françoise Fournier. Aucun enfant.

Descendance actuelle de Jean Garand à Saint-Henri, Sainte-Claire, Saint-Anselme, Québec, Lambton, Saint-Évariste, Sainte-Marie-de-Beauce, Buckland, Saint-Lazare, Saint-Camille, Saint-Magloire, Saint-Pierre, Saint-François-sud, Montmagny.


4e génération

Jean Garand (1721- )

En 1res noces, le 30-09-1742, à Saint-Michel, il épouse une fille de Pierre Lefebvre, Marie-Louise Lefebvre, sœur de la 2e épouse de son père Jean. Le contrat de mariage est de C.Gaschet. Ce couple assure notre lignée.

Le 6 novembre 1747, toujours à Saint-Michel, Jean Garand épouse Marie-Anne Montmigny; et en 3es noces, Jean prend épouse à nouveau, le 24-04-1781, à Saint-Michel, en la personne de Madeleine Lachance. Il a alors 60 ans.


5e génération

Jean-Baptiste (dit Jean) Garand

Selon le contrat du notaire J.C.Panet, le 11-02-1770, il épouse Marie Demers. Ils auront cinq
enfants :

- Marie, épouse en 1787 à Saint-Gervais Jean-Baptiste Audet à Grégoire.
- Jean-Baptiste Jr, conjoint en 1792 d’Angélique Audet de Saint-Gervais.

Enfants : Marguerite, Jean ( dix enfants dont Antoine, Marie et Claude feront souche à Sainte-Marie-de-Beauce).
- Pierre, ci-bas de la 6e génération.
- Jacques, mari en 1798 de Josette Beaudoin de Saint-François-sud. Petits-enfants à Lévis, Saint-Samuel…Angélique Vetu, 2e épouse en 1811 à Saint-Antoine-de-Verchère et Louise Lamoureux en 1832 à Saint-Denis-sur-Richelieu.
- Marc, en 1806, à Saint-Gervais, conjoint de Marie Cloutier.



6e génération

Pierre Garand

Le 5 février 1798, à Saint-Gervais, il épouse Marie-Josephte Audet dit Lapointe, fille de Pierre Audet et d’Angélique Fournier. Les époux ne signent pas, mais le père du marié est présent à la noce. Huit enfants connus, dont trois mariés en 1832 :

- Jacques épouse en 1827 Angèle Blais.
- Joseph épouse en 1829, à Saint-Valler, Marguerite Ménard. Leur fils Georges prend épouse à Lambton en 1859, Louis à Saint-Gervais et ses enfants à Lauzon.
- Pierre, époux en 1832 de Sophie Tanguay de Saint-Vallier; en 2es noces à M.Rose Boutin en juin 1832.
- Josette et Joseph Blais se marient en 1824 à Saint-François-sud.
- Marie, en 1832, à Saint-Gervais, épouse Michel Roy.
- M.Olive prend Antoine Tanguay pour époux, en 1832, à Saint-François-sud.
- Marc, à Montmagny, prend deux fois épouses : en 1832 à Élizabeth Dugal et en 1840 à Bibiane Boulet.
- Jean et Marguerite Bernier convolent à Montmagny en 1838.



7e génération

Jacques Garant (1802-1880)

Garant avec un T. Agriculteur, il épouse à Saint-Charles, le 4 septembre 1827, Angèle Blais à Joseph et Marie-Catherine Fournier. Il décède à Saint-Éphrem-de-Tring le 2 janvier 1880. Entre 1861 et 1873, ils semblent quittés Saint-Isidore et ils déménagent en Beauce, à Saint-Éphrem; en 1867, on y répertorie 221 familles et 1325 âmes. Le canton de Tring démarre.

Sa veuve Angèle Blais se remarie à Saint-Éphrem le 17 août 1880 à François Vaillancourt. Toujours en 1880, le 3 juin, le fils de Jacques et Angèle, Jacques Garant, et son épouse Appoline Gosselin, prennent leur retraite et se donnent de leur vivant.

Jacques Garant et Angèle Blais auront ces descendants :

- Angèle épouse en 1848, à Saint-Isidore, David Breton et en 1894 Jean-Baptiste Lemieux.
- Rose-D. marie Louis Duclos en 1848, à Saint-Isidore.
- Olive, en 1849, à Saint-Isidore, marie Louis-Xavier Breton.
- Zoé, en 1855, à Saint-Isidore, épouse Antoine Breton.
- Jacques, à Saint-Isidore, marie Appoline Gosselin.
- Marie-Lisa, en mariage double, en 1855, avec Pierre Boilard, à Saint-Isidore.
- Camille, à Saint-Isidore, en 1861, à Saint-Isidore, marie Joseph Gosselin à Benoît. Elle décède à Saint-Éphrem le 1er décembre 1920 à 78 ans et 4 mois.
- Délina épouse à Saint-Isidore, en 1861, Jean-Baptiste Bouffard.
- Onésime prend épouse à Saint-Éphrem, le 10 février 1873, à M.Adéline Chouinard. Ils ont probablement déménagé leur famille à Woburn : Odélie, Théodule…


8e génération

Jacques Garant (1832-1906)

Il épouse, le 31 juillet 1855, à Saint-Isidore-de-Dorchester ( future porte d’entrée de la Beauce), Appoline Gosselin à Germain et Marie-Josephte Baillargeon de Saint-Henri.

Ainsi, le 3 juin 1880, devant le notaire Papin, ils se donnent à leur fils Jacob; ce dernier s’exilera à Philadelphie. Donc, Polycarpe Garant prend la relève. Enfin, le 11 décembre 1889, Polycarpe donne à son frère Isaïe la tere no 13 du 7e rang du canton de Tring (101 de Saint-Éphrem), en lui confiant à son tour la garde de ses parents Jacques et Appoline.

Jacques Garant décède le 20 et est inhumé à Saint-Éphrem le 23 mars 1906, âgé de 74 ans; son épouse Appoline Gosselin meurt à Saint-Éphrem le 22 février 1911, à 76 ans.

Leurs enfants feront souche à Saint-Éphrem, Saint-Georges-de-Beauce, Saint-Méthode, Saint-Ludger, Saint-Évariste :

- M.Délima, en 1883, à Saint-Éphrem, épouse Napoléon Lessard. Ils déménagent à East-Angus où Napoléon meurt le 25-09-1931 à 69 ans 3 mois, et M.Délima le 15 -11-1934 à 69 ans et 9 mois.
- Polycarpe, époux en 1855 d’Adéline Nadeau de Saint-Victor.
- Isaïe (et non Israël) épouse Célérine (Belzémire?) Bolduc. Décédé à Saint-Éphrem le 29-04-1920, à 57 ans et 7 mois. Son épouse se remarie à Saint-Éphrem en 1922 à François-Xavier Gosselin, qui décède en 1939. Mme Isaïe meurt à Stanstead le 11-10-1959, à 87 ans et 11 mois.
Huit enfants d’Isaïe :Desneiges et ses 17 enfants de Martinville…Fortunat et ses 9 enfants (Noëlla épouse d’Euchariste Martin de Saint-Évariste, Viateur et ses 13 enfants de La Guadeloupe)…Émile de Lac Mégantic…Marie-Ange…Noé de la station de Saint-Éphrem et ses 14 enfants…Majorique décédé à Cléricy Abitibi à 71
ans en 1969, père de Raymond de New Glascow…Dominique marié en 1927 à Lewiston Maine…Roméo marié en 1949 à Lewiston.
- Louis épouse Aurélie Blais en 1888 à Saint-Éphrem. Il semble s’établir à Saint-Ludger.
- Angélina épouse Archélas Longchamps en 1890 à Saint-Éphrem. Elle décède en 1924 à Saint-Éphrem.
- Esdras marié en 1891 à Saint-Éphrem à Marie Bilodeau.
- Jacob marié en 1893 à Saint-Éphrem à Aurélie Létourneau (décédée le 25 mai 1950 à 76 ans et 11 mois). Vers 1925, il se déclare journalier de Philadeléphie. Il semble avoir attiré ses trois neveux Joseph, Jacques et Alfred à Polycarpe à Philadelphie. Le 28 avril 1930, à 73 ans, Jacob est inhumé près de son frère Polycarpe à Saint-Éphrem.
- Joseph meurt accidentellement à 16 ans à Sait-François-de-Beauce le 15 septembtre 1884 et est inhumé à Saint-Éphrem le 18.


9e génération

Polycarpe Garant (1860-1925)

Il serait né en 1860 à Saint-Isidore. En 1873, son oncle Onésime Garant à Jacques et Angèle Blais épouse M..Adéline Chouinard à Saint-Éphrem. Les Garant sont présents à Saint-Éphrem depuis la 7e génération. Pionniers de Saint-Éphrem.

L’arpenteur Jean-Pierre Proux de Sainte-Marie spécule sur les terres de Saint-Éphrem. Il vendra des terres à des résidents de Saint-Isidore, Saint-Gervais…Le 31 juillet 1884, le notaire Jean-Éphrem Proux de Saint-François-de-Beauce (acte 369 du notaire C.E.Pgé de Saint-Éphrem) vend à Polycarpe Garant la demie centrale du lot 4 du 5e rang du canton de Tring : 100 âcres pour 150$ dont 20$ comptant, l’emprunt sur six ans.

Un an après l’achat de sa terre, Polycarpe épouse à Saint-Victor, le 10-08-1885, Adéline Nadeau à Charles et Marie-Louise Tanguay. Polycarpe aura commercé plus qu’à l’ordinaire. Âgé de 64 ans et 6 mois, il est décédé le 21 (inhumé le 24) février 12925, suite à une chute mortelle sur la glace, à l’arrière de sa maison, en allant chercher du bois. Quelques mois plus tard, son épouse Adéline meurt le 12 octobre 1925; ses longs cheveux, en chutant, se prennent dans une roue de son buggy. Respect des générations, le 12 juillet 1978, André et Richard Garant à Lucien à William solidifient le monument de Polycarpe et Adéline à Saint-Éphrem. Ils demeuraient face au cimetière de Saint-Éphrem ( lot 231, borné par la route de Lambton, boulevard Sainte-Famille, voisin d’Odilon Plante et Olivier Rodrigue).

Polycarpe et Adéline auront six enfants :

- Joseph P. dit Jos, né à Saint-Éphrem le 08-04-1887. Il se marie à Saint-Éphrem le 03-07-1922 à Joséphine Longchamps. Il décède à Philadelphie le 2 décembre 1966, six mois avant son frère Jacques. Parents de Walter Garant de Philadelphie, grands-parents de Josette et Jos. Garant.

- Marie, née le 25-09-1888 à Saint-Éphrem où elle se marie le 15-09-1919 au barbier-photographe Joël Poulin à Philippe à Thomas. Elle décède et est inhumée à Saint-Georges le 27-04-1943, âgée de 54 ans. Joël meurt le 26-05-1961 à 64 ans et 11 mois. Ils auront trois enfants.
- William, époux de Marie Grondin(1890-1950).
- Jacques dit James, né à Saint-Éphrem le 08-02-1892, décédé à Saint-Georges le 03-06-1966. Inhumé à l’Assomption, au lot 635, à proximité de son neveu Lucien à William. À Philadelphie, il aura épousé, le 07-06-1926, Juliette Laflamme, qui y décède le 07-05-1956. Aucun enfant.
- Alfred, né à Saint-Éphrem le 22 décembre 1894. Il épouse Anna-Marie Nadeau, la fille de son cousin Napoléon à David. Anna-Marie meurt à Philadelphie le 30-03-1928 et est inhumée à Saint-Malo Québec le 03-04-1928, âgée de 33 ans et 4 mois. Alfred Garant, en secondes noces, à Montréal, convole avec Jeanne-Blanche Bélanger. Alfred décède à Québec le 15-10-1950; inhumé à Montréal. Ils auront une seule fille, Paulette Garant, qui épousera le 21-07-1947 Alfred Michaud à Émile de Sainte-Justine.
- Paul-Arthur dit Pit ou Pete, né à Saint-Éphrem le 25-07-1898, décédé à Montréal le jour de ses 52 ans, le 25-07-1950, la veille de l’inauguration de sa clinique privée de physiothérapie, rue Jeanne-Mance. Célibataire.


10e génération

Guillaume dit William Garant (1890-1950)

Il naît à Saint-Éphrem le 29 juillet 1890. Il sera commis dans un magasin général de Saint-Éphrem. C’est là qu’il connaît sa future épouse Marie Grondin, née le 31 octobre 1888 à Saint-Éphrem, fille de Bernard Grondin et de l’Irlandaise Elizabeth Foley. Marie est la sœur de Joseph (1872), Joséphine (1884), Jean dit le grand Johnny, Césarie (1882), Charles (décédé 11-08-1959), Virginie ( décédée 06-11-1963), Bernard Jr (décédé 13-03-1942).

Le 15-07-1912, l’abbé F. de Borgia Boutin bénit, à Saint-Évariste-de-Forsyth, le mariage de Marie Grondin et de William Garant. Le couple déménage à Saint-Georges où William devient commis chez Joseph Gagné de la 1re avenue (futur site d’Amédée Carignan); Marie Grondin-Garant a sa propre boutique de modiste (chapeaux) sur la 1re avenue Est, face au magasin général de Joseph Gagné, 1er maire du village de Saint-Georges Est. Le 21 novembre 1915, le commerce de Marie passe au feu lors de cette importante conflagration georgienne.

Temporairement, en 1916, William et deux de ses frères ouvrent à Daaquam une salle de billards-restaurant-épicerie; le train se rend dans cette région forestière depuis peu. Comme son père Polycarpe, William commercera quelques années des terres à bois dans la région de Sainte-Justine, où il est aussi commis chez Joseph Sirois, magasin général.

William et Marie reviendront vite à Saint-Georges en 1917 et résideront au coin de l’actuelle 123e rue et du viaduc, maison déménagée en 1955. En août 1928, William loue, sur la rue Saint-Albert (future 121e rue) de Saint-Georges-Est, la maison de son frère Jacques, future maison de Gérard Gilbert et Lucien Poulin à Ernest, juste à côté de la future maison de son fils Lucien.

En mars 1937, William achète une partie du lot 600 de la rue Saint-Albert, borné au ruisseau de l’Ardoise : en 1942 connu sous le lot 600-37 et plus tard en lot 600-37-3. En avril 1938, William achète 70 pieds de terrain contigu. Ainsi, en 1938, la famille de William Garant aménage au 111 de la 21e rue Est : une maison à trois étages plus une cave. En décembre 1973, Léandre Morin et Lucien Fournier s’en portent acquéreurs.

Au 3e étage de sa maison, Marie Grondin-Garant aménage un atelier de confection et de réparation de manteaux de fourrures. Elle est une pionnière de ce métier à Saint-Georges. Quant à William, il commerce les fraises, les patates; il les achète directement à la gare de Saint-Georges. Il a été aussi charretier, puis taxi. Il sera aussi propriétaire d’une épicerie dans la 120e rue, face à Edgar Houde : la St.George Woolen Mills lui fournit une clientèle intéressante.

William décède d’une crise cardiaque le dimanche 10 décembre 1950 : il a 60 ans et 4 mois et est la 17e sépulture de la nouvelle paroisse de l’Assomption. Il est inhumé au cimetière de Saint-Georges-Ouest. Pendant cette année sainte 1950, deux autres frères de William Garant meurent aussi de problèmes cardiaques : Arthur le 25-07-1950 et Alfred le 15 octobre 1950...trois fils de Polycarpe en 5 mois! Le 19 mars 1950, Renaud Garant à Lucien meurt à la naissance.

De 1950 à 1973, Marie Grondin demeure seule avec son fils, Henri-Paul Garant, célibataire. De 1941 à 1953, Lucien Garant et son épouse Simone débutent leur vie commune au sous-sol de la maison de William et Marie Garant. Une soeur de Lucien, Thérèse et son époux Henri Morissette y passeront aussi plusieurs années en loyer.

Marie Grondin déménage en loyer sur la 127e rue et finira ses jours au Foyer l’Assomption de Jersey Mills et y décède le 11 janvier 1980, âgée de 92 ans et 2 mois.

William Garant et son épouse Marie auront eu 12 enfants à Saint-Georges :

- Henri-Paul, né le 4 juillet 1913. Célibataire, il décède le 22 juillet 1974 et est inhumé à l’Assomption. Bûcheron, il est invalide une partie de sa vie. Il possédait une terre à bois au rang des Gilbert à Saint-Philibert. Amateur de pêche, il se complaît dans la forêt.
- Lucien, né le 27 novembre 1914, il meurt lors d’une intervention cardiaque à l’Hôpital Laval de Québec, le 4 mars 1965. Il n’a que 50 ans et 3 mois. Époux de Simone Bourque à Alfred.
- Jeannette dite Jeanne, née le 21 avril 1916 à Sainte-Justine; elle est la seule à naître hors de Saint-Georges. Le 27 mai 1947, elle épouse à Saint-Georges Blaise Gagnon, électricien, fils de l’ex-député libéral provincial de Frontenac, Henri-Louis Gagnon (1881-1964) de Lambton. Ex-échevin de Saint-Georges, Blaise décède du cœur le 17-01-1982. Quatre enfants : Jean (1948), Louise (1950), Pauline (1951 ), Suzanne (1957).
- Olivette dite Yvette (11-07-1917/10-11-1999). Le 10 mai 1944, elle épouse le vétéran soldat Henri Létourneau à Irenée et Lisa Labbé. Ferblantier et spécialiste en chauffage, Henri décède à Saint-Prosper le 31-10-1985, âgé de 65 ans et 9 mois. Ils sont inhumés tous deux à Saint-Prosper. Sept enfants : Roger (1946), Diane (1948), René (1949), Ginette (1951), Raymond (1954), un fils mort-né, France Létourneau (1959).
- Madeleine (15-10-1918/19-10-1984). Inhumée à Montréal. Le 29-11-1941, elle épouse Mario Désautels, fils de G.Donat, directeur de la Saint-Georges Shoe Ltd. Avant son mariage, Madeleine était coiffeuse sur la 1re avenue à Saint-Georges. Mario décède à Montréal le 8 mars 1970, âgé de 53 ans. Six enfants : Jacques (1942), Lili (1944), Pierre (1946), Michel ( 1950), Hélène (11-09-1952/22-01-2001). Inhumée à Montréal. Marie Désautels (1959).
- Jean-Gérard ( 02-07-1920/19-09-1920).
- Gertrude (10-02-1922/04-11-1984). Le 3 septembre 1947, elle épouse le fils de l’hôtelier Albéric Rhéaume, Romuald Rhéaume (17-10-1920/02-11-1982), artisan-forgeron d’art et antiquaire bien connu. Romu est aussi peintre, sculpteur, taxidermiste et écrivain à ses heures. Il a même fait revivre la chapelle Cumberland à l’époque de Noël d’antan. Le carrosse de la reine du carnaval georgien 1958 était son œuvre. Le Jaro des jeux d’hiver prit vie de ses mains. En 1974, la Direction générale du patrimoine du Québec fait connaître sa collection de moules à sucre. Ils auront une fille, Suzanne dite Suzie Rhéaume(1948).
- Jean-Louis dit Jeannot, né à Saint-Georges le 22 janvier 1924. Célibataire, soldat volontaire décédé et inhumé à Tripoli, Libye, en Afrique du nord, le 30 septembre 1943. Il fait partie du Royal 22nd Regiment of Châteauguay, matricule E-38102.
- Paule-Hélène (20-04-1925/31-01-2002) .Inhumée au cimetière de l’Est de Montréal. Le 27-12-1947, à Saint-Georges, elle épouse Roger Larin, fils de Lucien Larin et de Bertha Caron, épouse en secondes noces de Louis-Philippe Gagnon à Jos. Trois enfants : Richard (1949), Micheline (1954), Josette (1959).
- Marcelle (16-10-1927/20-12-2000). Inhumée à Montréal. Conjointe de Paul Campion. Deux filles : Renée et Lise.
- Lucille (22-07-1928/19-09-2000). Inhumée à l’Assomption. Le 19-09-1949, elle épouse Armand Lehoux de Thetford Mines, fils de Joseph et Fabiola Guay. Armand décède à Saint-Georges le 15-09-1990. Une fille, Carole (22-06-1952).
- Thérèse, née le 10 mai 1930. Le 5 août 1950, elle épouse Henri Morissette (mort le 21-09-2002) , fils de l’hôtelier Hormidas Morissette du Manoir Chaudière. Trois enfants : Pierre (1951), Josée (1956), Catherine (1966).

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Ascendance irlandaise de Marie-Grondin-Garant

William Foley (1785-1854)-Elizabeth Agers
Michaël Foley (1826-1894)- Euphémie Denis
Elizabeth Foley (1850-1941)- Bernard Grondin (1850-1926)
Marie Grondin (1888-1980)- William Garant (1890-1950)
Lucien Garant (1914-1965)-Simone Bourque (1921-1994)
André Garant (1946- )-Nicole Roy (1946- )


Les registres paroissiaux de Saint-François-de-Beauce (Beauceville) dévoilent que William Foley décède le 2 et est inhumé le 4 décembre 1854 à 69 ans; on le dit veuf d’Elizabeth Agers. Aussi, le 7e mariage de 1848 (24 octobre) de son fils Luke indique que William Foley est du township de Frampton. Luke Foley habite Saint-Odilon-de-Cranbourne.

Le 1er octobre 1842, Michaël Foley à William se marie à Saint-François-de-Beauce à Euphémie Lapierre dit Denis, fille de Louis Denis et Rosalie Grondin à Jean; Jean Grondin habite le 1er rang nord-est de Saint-François. Lors du recensement de 1872, Michel Foley habite le rang Saint-Louis nord-ouest de Saint-François; Michaël est cultivateur, instituteur et, en date du 8 avril 1863, il est secrétaire-trésorier. De 1858 à 1859, Michaël devient le 2e maire de Saint-François-de-Beauce, juste avant Charles-Joseph Chaussegros de Léry. Décédé le 3 mars 1894, âgé de 67 ans et 5 mois, Michaël Foley est inhumé à Saint-Honoré-de-Shenley.

Michaël Foley et Euphémie Denis auront 12 enfants à Saint-François-de-Beauce :

- Elizabeth Foley, baptisée le 7 septembre 1850. Le 11-07-1871, elle y mariera Bernard Grondin, cultivateur de Saint-François, fils de Jean Grondin et Césarie Poulin.
- Louis, baptisé le 1er novembre 1851.
- Marie, baptisée le 6 novembre 1853.
- William, baptisé le 15 octobre 1855.
- Joseph, baptisé le 2 novembre 1857, décès à Saint-Honoré le 17 déc. 1917
- Zoé ( 20-08-1859/07-1876).
- Luc (13-08-1861/1876).
- Michel (06-11-1862/08-08-1876).
- Jacques 921-10-1864/14-04-1866).
- Henry, baptisé le 12-08-1866.
- Philéas, baptisé le 28-09-1868.
- Virginie (02-07-1871/23-03-1874).


Bernard Grondin et Elizabeth Foley déménagent de Saint-François-de-Beauce à Saint-Éphrem. Vers la fin du 19e siècle, la famille Grondin émigre à Pawtucket Rhode Island et Nashua New Hampshire. De retour au Canada, les Grondin demeureront entre Lambton et Saint-Évariste. Bernard Grondin décède à 75 ans et mois le 7 mai 1926; Elizabeth Foley meurt le 3 janvier 1941 à 90 ans et 4 mois.



11e génération

Lucien Garant (1914-1965)

Il est né et baptisé le 27 novembre 1914 à Saint-Georges. Lucien vivra jusqu’à 14 ans au coin de l’actuelle 123e rue et du viaduc. En 1928, ses parents déménagent le long du Ruisseau de l’Ardoise, rue Saint-Albert, actuelle 121e rue. Il fréquentera le vieux collège georgien des Frères de la Charité, dit Académie du Sacré-Cœur, brûlé en été 1953. Une 6e année en poche, selon la coutume d’époque, il quitte les études, vers sa communion solennelle.

Son père William l’initie rapidement au métier de charretier-taxi et de commerçant of all trade. Il sera commis à l’Idéal coopératif, aussi chez Adélard Veilleux, tailleur de cuir à la St. George Shoe vers 1935, chauffeur d’autobus pour Thibaudeau et frères, pour Sylvester Redmond, camionneur pour Louis Drouin, Maurice Jacob…

Vers 1938, il rencontre une des filles d’Alfred Bourque, Simone, née en 1921 au rang des Carreaux à Saint-Georges. La guerre éclate et Lucien est exempté. Le 2 octobre 1941, le jeune couple se marie, l’année où Simone perd ses grands-parents maternels Bolduc.

Lucien exerce 36 métiers 36 misères : gérant du snack bar chez Cony de Romain Drouin, commis chez P.T.Légaré , chez Adalbert Gagné, à l’épicerie de son père sur la 120e rue, journalier à la construction de l’église l’Assomption ( 3 mars 1951 au 29 avril 1951), camionneur-vendeur pour Coca-Cola et aux Liqueurs St-Georges. Commis à l’épicerie Henri Poulin, coin 122e rue. En 1953, on le retrouve propriétaire d’une auto taxi au poste 5-5 de la 1re avenue. En 1955, il participera à la construction du viaduc de Saint-Georges. Jusqu’en 1960, son dernier emploi sera au Garage Jos St-Hilaire de la 2e avenue : manœuvre, contremaître, aide-comptable, préposé aux achats et à l’inventaire : 54 heures de travail sur six jours à 57$ par semaine de besogne.

De 1941 à 1953, Lucien et Simone habitent au sous-sol de William et Marie Garant sur la 121e rue. En 1953, Lucien achète de sa mère, la maison voisine de ses parents. Les enfants naissent:

- Lise, née le 4 juillet 1942. Elle aura deux filles : Danielle et Nancy Lessard. Le 6 juillet 1963, mariée à Marc-Aurèle Lessard à Dominique de Saint-Victor (décédé le 15 octobre 2001). Secrétaire dans un hôpital des U.S.A.
- André, né le 10 novembre 1946. Marié le 12 juillet 1969 à Nicole Roy à Léopold et Irène Quirion de Beauceville. Il aura un fils Dominique(15-09-1972) et deux filles, Frédérique (12-10-1977) et Audrey Garant (19-01-1983). Enseignant au secondaire, retraité en 2002, et historien.
- Renaud, mort à sa naissance le 19 mars 1950
- Nicole, née le 5 novembre 1951. Décédée accidentellement à Notre-Dame-des-Pins, le 17 avril 1977. Mariée le 19 juillet 1975 à Michel Roy à Jean-Noël de Beauceville. Aucun enfant. Employée de banque.
- Paulette, née le 4 décembre 1953. Décédée du cancer le 5 mars 2001. Le 16 avril 1977, elle épouse Gaston Rodrigue à Léopold de La Guadeloupe. Mère de deux garçons : José et Christian Rodrigue. Secrétaire au niveau scolaire.
- Richard, né le 19 août 1958. Le 20 juillet 1980, il épouse France Pinon à Jacques; en 2es noces, le 17 novembre 1990, à La Guadeloupe, il marie Guylaine Lachance à Clermont de Saint-Martin. Père de deux garçons (Alexandre et Pier-Luc Garant) et une fille, Marie-Andrée Garant. Enseignant au secondaire.
- Sylvie, née le 22 décembre 1959. Le 2 juillet 1988, elle épouse Éric Gilbert à Gilles de Saint-Georges. Mère d’un fils, Nicolas Gilbert. Enseignante au primaire.

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De 1960 à 1965, Lucien souffre d’angine fréquente. Il est contraint à l’invalidité. Il n’a que 46 ans et est père de six enfants. Il est souvent hospitalisé autant à Saint-Georges qu’à l’Hôpital Laval de Québec, où il décède le 4 mars 1965, âgé de 50 ans et 3 mois. Simone, son épouse n’a que 43 ans et 10 mois; elle décédera du cancer le 10 avril 1994.

En avril 2006, la descendance de Lucien Garant et de Simone Bourque est assurée par leurs 7 enfants, 11 petits-enfants, 8 arrières-petits-enfants et 1 arrière-arrière-petit-enfant.



André Garant

andre_garant@yahoo.ca

André Garant est né le 10 novembre 1946 à Saint-Georges-de-Beauce. Le 10 mai 2006, avec son épouse Nicole, André déménage à Lévis, secteur Saint-Romuald; après 60 ans passés en Beauce, ils se rapprochent de leurs enfants qui habitent tous la région de Québec. Époux d’une native de Beauceville, Nicole Roy à Léopold et d’Irène Quirion à Amédée. Nicole et André sont les parents d’un fils, Dominique (1972) et de deux filles, Frédérique (1977) et Audrey (1983). Grands-parents deux fois.

- Professeur d’histoire nationale, à la retraite depuis juin 2002.

- Auteur d’un rapaillage toponymique sur Les rapides du Diable (1981) de Beauceville.
- Participe en 1981 à la réédition de la 1re monographie beauceronne : Notes sur la paroisse Saint-François-de-la-Beauce (1891).
-Auteur de trois monographies historiques sur Saint-Georges-de-Beauce : À l’ombre du clocher (1985), Le soleil se lève à l’ouest (1988), Sur les coteaux de l’Ardoise (1999).
- Auteur de trois autres volumes : Saint-Benoît-Labre de la Haute-Beauce (1993).
Beauceville au temps jadis (Saint-François-de-Beauce, je me souviens) (1985), chargé de projet et co-auteur de Beauceville, 1re Ville en Beauce 1904-2004.
- En 1985, promoteur des inventaires religieux patrimoniaux de Saint-Georges et de Beauceville
- Signe la préface de La Beauce en peinture (1992).
- Co-signataire des chartes de la Société historique Sartigan et de la Société de généalogie de
la Beauce.
- Conférencier sur l’histoire de la Beauce et guide touristique.
- Livret historique sur les dénominations des prix du 1er gala de l’entreprise beauceronne (1989)
- Vidéo corporatif du CEB (scénario et texte) : Saint-Georges-de-Beauce, au cœur d’un
pays gagnant (1989), 2e prix provincial des commissariats industriels du Québec.
- Collaboration aux journaux régionaux beaucerons (250e de la Beauce en 1987 et 150e georgien en 2006)
- Synthèse historique de Beauceville et de Saint-Georges : La Beauce et les Beaucerons (1990)
- Signe les textes du circuit patrimonial de Beauceville (2004)et collabore à celui de
Saint-Georges (2006).
-En 2004, promoteur des fouilles archéologiques d’une borne seigneuriale (1737) entre
Saint-Joseph et Beauceville.
- En 2005, auteur de la plaque commémorative du 1er maire de Saint-Georges en 1856, Alexis
Morin (Parc Pomerleau).
- En 2006, participe aux recherches de la série d’émissions historiques télévisées sur le 150e
de Saint-Georges, Connaissons notre ville, produite par Cogeco Câble.
- En 2006, membre du comité aviseur de de Interprétation de la Vallée de la Chaudière
du Musée Marius-Barbeau de Saint-Joseph-de-Beauce.

André Garant

andre_garant@yahoo.ca