L'âge des baptisés et des défunts...

André Garant a écrit:Comment se fait-il que l'on passe de périodes de l'histoire où un défunt est défini âgé d'environ 52 ans à des périodes où même le mort plus humble est donné comme âgé de 52 ans 4 mois et 22 jours?

Il en est un peu de même pour les naissances au temps des missionnaires,  entre autres.

Absence de documents écrits à la naissance, ignorance des coutumes d'enregistrements actuels, missionnaires  négligeants, destruction (incendies) des papiers originaux...l'évolution sociale?

André Garant a écrit:L'ordonnance de Villers-Cotterêts est un texte législatif édicté par le roi de France François Ier, entre le 10 et le 25 août 1539 (vingt-cinquième année de son règne) à Villers-Cotterêts, (dans le département actuel de l'Aisne), enregistré au Parlement de Paris le 6 septembre 1539.[3] Il s'agit du plus ancien texte encore appliqué en France.

Forte de cent quatre-vingt-douze articles[4], elle réforme la juridiction ecclésiastique, réduit certaines prérogatives des villes et rend obligatoire la tenue des registres des baptêmes. Elle est surtout connue pour être l'acte fondateur de la primauté et de l'exclusivité du français dans les documents relatifs à la vie publique du royaume de France...

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Louis XIV promulgue en 1667 l’Ordonnance de Saint Germain en Laye, qui participe du Code Louis et exige la tenue des registres paroissiaux en double, à la suite et sans blanc pour éviter les fraudes et pouvoir pallier la destruction d'un dossier.

Une copie doit être déposée à la sénéchaussée ou bailliage. L'objectif de Louis XIV aurait été de permettre un recensement de la population.

Beaucoup de collections communales commencent en 1667, bien que la tenue de « registres des baptêmes et des sépultures » date de l'ordonnance de Villers-Cotterêts donnée en de 1539 par François Ier de France. Les registres de mariages avaient été créés par l'l'Ordonnance de Blois de 1579.

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L'Ordonnance de Mgr Saint-Vallier (1703)

La tenue des registres de baptêmes, mariages et sépultures au Québec est une institution qui remonte aux origines mêmes de la colonie. Cette habitude, venue de France avec les missionnaires, s'est en effet répandue dès le XVIIe siècle le long du Saint-Laurent. Là où les hommes sont allés, les prêtres les ont suivis, ouvrant des registres dans chaque nouvelle paroisse et jalonnant ainsi le progrès du peuplement sur le territoire. À partir de 1679 environ, les registres ont été tenus en double pour répondre aux exigences de l'État et cet usage s'est maintenu, les curés conservant une copie dans les archives de la paroisse et remettant l'autre chaque année aux autorités civiles. Ce n'est qu'avec la Réforme du Code civil en 1994 que cette façon de faire fut abandonnée.

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longdodo a écrit:On dit souvent que les registres du Québec sont les plus complets.  J'ose croire que c'est vrai.  On voit qu'en France, les ordres du roi ont été pris à la légère.  Plus facile à contrôler en Nouvelle-France puisqu'on en était à ses tout début.

Doris