Bienvenue
Bonjour et bienvenue sur ce forum de généalogie
Partagez vos trouvailles, posez-nous vos questions
Il nous fera plaisir de vous aider dans vos recherches
et à tenter de résoudre vos énigmes
Vous avez des faits historiques à raconter
Rendez-vous dans la section des blogues
Recherches de parents et de familles biologiques, amis
Vous préférez discuter de tout et de rien,
retrouvez les amis autour du vieux poële
Vous pouvez aussi discuter entre amis sur le chat du forum
https://www.vosoriginesyourroots.org/chatbox/index.forum?
Le forum sans publicités, c'est possible,
par l'acquisition de points ou de crédits
Derniers sujets
Connexion
Les cloches à MICHAUX
2 participants
Page 4 sur 4
Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Re: Les cloches à MICHAUX
carmella a écrit:WOW!...T'as réussi Ti-Marcel avec Youtube!...
Quel beau timbre ce carillon de l'église St-Gervais!...As-tu remarqué y a un petit clocher sur la sacristie?...Première fois en ma connaissance...MERCI de nous partager cette magnifique volée!...
Bonne journée!
Carmella
PS: Avec tout ce branlebas, je n'avais pas vu votre réponse Micheline, au sujet de l'église St-Pierre de Shawinigan. Merci d'y porter attention...
.
Re: Les cloches à MICHAUX
carmella a écrit:Je viens de recevoir ce bouquin sur ''Les Cloches d'église du Québec'' par François Mathieu...
Par Paul-François Sylvestre – Semaine du 22 juin au 28 juin 2010
Les cloches d’église ont eu à toutes les époques une signification culturelle qui débordait leur stricte utilisation pour le culte. C’est en passant par l’histoire, l’identité et la création artistique qu’elles résonnent dans la culture du Québec. Tel est l’avis de François Mathieu qui signe Les Cloches d’église du Québec: sujets de culture. C’est un ouvrage qui démontre le potentiel expressif et symbolique de ces biens d’église qui font partie du patrimoine matériel québécois.
C’est le pape Sabinien (604-606) qui a introduit les cloches dans les églises. Deux ans plus tard, le concile d’Aix-la-Chapelle (801) décrète que la sonnerie des cloches est un acte sacré.
Dans nos villages catholiques, les cloches appellent à la prière dominicale, elles marquent aussi les naissances, les mariages et les sépultures. Il y a même une tradition pascale selon laquelle les anges prêtent leurs ailes aux cloches pour leur permettre de rendre visite au pape à Rome durant la Semaine sainte (les cloches restent muettes du Jeudi saint au Samedi saint).
François Mathieu note qu’en plus d’être des instruments liés au culte, voire des instruments de musique, les cloches elles sont parfois «des acteurs importants de l’histoire civile et politique». On sait, par exemple, que la cloche Marguerite-Michel de l’église Saint-Denis-sur-Richelieu a joué un rôle significatif lors des rébellions de 1837-1838.
Les cloches se sont aussi fait entendre lors d’événements importants sans connotation religieuse; «pensons par exemple à l’époque de la Grande Guerre, quand elles ont maintes fois prévenus les jeunes gens de l’arrivée des agents de la conscription.»
Dans une société où le nombre de catholiques pratiquants est en chute libre, les visites d’églises anciennes nous épargnent les sermons du curé et mettent l’accent sur les noms de l’architecte, des sculpteurs, peintres, facteurs d’orgue, verriers et… fondeurs de cloches. «L’historien de l’art est devenu un expert bien plus écouté que le curé lui-même», note François Mathieu.
Les Cloches d’églises du Québec nous apprend que la première trace de cloches fondues en Nouvelle-France remonte à 1664, à Québec, que la province de Québec à elle seule renferme 8 000 des 10 000 cloches de bronze réparties dans toutes les provinces canadiennes, que le bourdon Saint-Jean-Baptiste de la basilique Notre-Dame de Montréal est le plus important au Québec, qu’entre 1840 et 2004, 1 769 cloches ont été installées au Québec, comparativement à 486 en Ontario, et que le carillon à clavier de l’Oratoire Saint-Joseph est le seul du genre au Québec à être conforme aux standards internationaux.
L’ouvrage nous renseigne aussi sur la campanologie mondiale en précisant que la plus grosse cloche au monde pèse 201 tonnes; il s’agit de la Tsar Kolokol III du Kremlin (elle est cassée a n’a jamais vraiment sonné).
On note que «l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche forment le château fort mondial des plus belles et grandes sonneries de cloches au monde» et que le plus énorme trio de cloches au monde, sonnant à la volée, se trouve à Markham (Ontario), dans les clochers de la cathédrale slovaque de la Transfiguration.
L’auteur conclut que la valeur des cloches repose avant tout sur leur rapport unique à la population.
«Elles ont appelé tantôt à la prière, tantôt au combat, à l’émulation ou à l’identification.» Les cloches d’églises sont des objets à préserver car elles sont des sujets de culture en raison du «prolongement hors d’elles-mêmes».
Pour en savoir un peu plus sur cet auteur:
http://www.francoismathieu.com/travaux/en-vrac
Après lecture, j'ajouterai quelques passages au blogue...
Carmella
Re: Les cloches à MICHAUX
doyen a écrit:L'an 604.....
Je ne savais pas que les cloches dataient de si vieux, Sabinien doit se faire sonner les siennes de ce temp-ci, on devrait l'inviter sur le forum.
Cloche de La Haye Pesnel (50)
Cloche historique fondue en 1793,
d'inspiration révolutionnaire dans son inscription ;
sans doute unique par son texte et...
ses fautes de français
http://campanologie.free.fr/Disparition.html
Re: Les cloches à MICHAUX
carmella a écrit:C'est vrai Marcel...depuis le pape Sabinien, les Sarrazins, les Normands, les Anglais, les Français ont fait sonner pas mal de cloches!...
Ça demeure un fait...selon François Mathieu, l'année 1789 est sans doute la plus déterminante de l'histoire campanaire.
''Dans la foulée de la période révolutionnaire, le Décret du 2 novembre mit alors tous les biens ecclésiastiques à la disposition de la nation qui allait ainsi spolier les églises. Le temps était venu de renverser les pouvoirs de l'Ancien Régime, de même que tout ce qui avait pu contribuer à les instrumentaliser ou les représenter. À titre de puissantes figures d'une ère révolue, les cloches étaient des objets chargés de cette symbolique. On mit peu de temps pour s'attaquer à ces dernières qui prolongeaient si fortement dans l'espace physique et sonore les idéaux d'une société jusqu'alors gouvernée notamment par l'Église. Pour cette période strictement, effectivement, plus de 100 000 cloches furent descendues puis fondues en monnaies ou en canons. La valeur symbolique de ces conversions ne manque pas d'impressionner quant à ce qu'étaient désormais les principes fondateurs d'une société nouvelle. Une littéralité bouleversante marquait alors le changement de cap qui s'opérait dans cette société.
Il en fut de même de plusieurs fondeurs de cloches au chômage qui s'employèrent eux aussi au service de la Révolution pour se faire des champions en matière de destruction de cloches. À titre d'exemple, Jean-Baptiste Antoine en détruisit un très grand nombre pendant la Révolution pour reprendre ensuite son métier de fondeur de cloches, et ce, jusqu'à sa mort en 1840. Pierre Gorlier fondait aussi des cloches, tout comme ses aïeux. Il occupa un certain nombre de postes durant les années critiques dont celui d'employé à la ''cassation'' des cloches, à Saint-Quentin et à Laon. Âgé de 71 ans, il renoua avec son métier en 1803 et s'y consacra jusqu'à sa mort. Ses fils François et Florentin, tous deux fondeurs de cloches, firent de même.
On trouve un certain nombre de cloches qui, manifestement, furent mises au service de la nouvelle Révolution, de manière plus ou moins explicite et à des degrés divers de réussite. Tenant le pari que les cloches avaient le pouvoir de soutenir une idéologie, certaines furent justement bardées de propagande révolutionnaire:
Par exemple, la cloche située dans le Roussillon, à Prats-de-mollo, et fondue en 1790, conserve le souvenir de la Révolution Française; sa formule acclamative est la suivante: ''Époque mémorable de la Révolution de France. Vive la Nation.''
D'autres ont été limées par endroits et sur certaines aussi furent burinées les mots passeport: ''Liberté, Égalité''. Comme des livres ouverts, ces cloches s'offrent à l'analyse du temps, témoignages de périodes historiques successives. À cet égard, ces pièces épigraphiques constituent de véritables pièces de collection qui, de par leur singularité, tirent leur valeur du lien nécessaire avec un fait historique dont elles portent les marques. Parmi les cloches qui furent livrées à la République, certaines subsistèrent, étant utilisées par exemple pour convoquer au Club révolutionnaire, aux concert républicains et à diverses réunions. Enfin, il faut faire état des nombreuses cloches qui furent effectivement descendues sans être cassées ni fondues.
Toujours en Europe, le bicentenaire de la Révolution fut un événement très remarqué dans le monde campanaire. Plusieurs cloches y ont été fondues dans un but commémoratif et les inscriptions en attestent. Donnons ici trois exemples. Une Paccard qui s'est ajoutée à un carillon ambulant porte la marque: ''Fondue en l'an 1989 en commémoration du bicentenaire de la Révolution française, je chante l'espoir de l'Europe.'' Notons au passage que la première cloche Paccard fut coulée en 1796, soit pendant l'hécatombe. À l'occasion des Journées nationales de campanologie et en présence des congressistes, fut fondue le 31 août 1989 une autre cloche et y est inscrit: ''Je chante la mémoire de mes soeurs disparues.'' Enfin, une Bollée porte le début de la Déclaration des droits de l'Homme puis la mention: ''1789-1989. Je sonnerai le souvenir de mes soeurs.''
En outre à l'occasion du bicentenaire, certaines cloches qui, dans la tourmente du Décret, avaient été descendues mais égarées, ou encore montées sur d'autres beffrois, retrouvèrent leur commune d'origine. Cependant, plusieurs de celles qui avaient été enfouies ça et là n'ont pas été retrouvées. Certaines d'entre celles qui ont sombré en eaux profondes se feraient même encore entendre. Mais il se dit tellement de choses à ce sujet...
Le fait d'être remonté à la Révolution française m'autorise du même coup à mentionner que, lors des deux grandes guerres mondiales, les Allemands ont confisqué encore plus de cloches, soit environ 120 000. Elles furent prises surtout en Allemagne mais aussi en Hollande, en Belgique et en Autriche.
Les circonstances entourant ces descentes de cloches sont toutefois bien différentes, puisque la quête allemande du bronze à des fins d'armement ne s'accompagnait pas d'anticléricalisme. Classées préalablement en quatre catégories (dont celle d'intouchable!), à la demande des autorités ecclésiastiques et du patrimoine national, elles étaient acheminées par chemin de fer jusqu'aux ''cimetières de cloches'', surtout ceux de Hambourg. Beaucoup d'entre elles ont alors disparu. Or, depuis 1946, pas moins de 70 000 cloches ont été coulées ou recoulées en Allemagne seulement. Soixante fonderies de cloches germaniques étaient toujours à pied d'oeuvre durant les années 1950. Même en 2009, il en reste encore huit. Et c'est justement dans la ville de Hambourg, où ont abouti tellement de cloches en danger, que se trouve un grand bourdon de 9 tonnes, tout neuf, datant de 2008. La rigueur et l'encadrement des pratiques, de même que l'excellence de ses chercheurs font de l'Allemagne un chef-lieu mondial de la science campanaire.
(extraits du livre ''Les cloches d'église du Québec'' par François Mathieu. Pages 15, 16,17,18 et 19.)
Carmella
.
Re: Les cloches à MICHAUX
doyen a écrit:Beau petit cours d'histoire Carmella Merci.
Tu te donne beaucoup de travail à copier, scan la page et place là en jpeg.
Je dis ça comme ça.
Re: Les cloches à MICHAUX
carmella a écrit:Justement, il est défectueux, câline de bines!...Merci Marcel!...
Bourdon Paccard de la cathédrale Saint-Pierre en Martinique déformé lors de l'éruption volcanique du Mont Pelée en 1902 que l'on peut voir au musée Frank Perret à Fort de France.
http://voilierjangada.blogspot.com/2010/03/billet-n51-saint-pierre-au-pied-de-la.html
Carmella
.
Re: Les cloches à MICHAUX
carmella a écrit:Vous vous souvenez de la crécelle...
clic
que l'on utilisait autrefois en remplacement des cloches durant la Semaine sainte...
Carmella
.
Re: Les cloches à MICHAUX
[quote="doyen"]Ha oui la crécelle... et ça ne servait qu'a remplacé les cloches comme la claquette lors de la consacréation eucharistique en remplacement des clochettes.
Aujourd'hui on s'en sert dans les partys et les tintamares.
De vraies machines à bardas..... /quote]
Aujourd'hui on s'en sert dans les partys et les tintamares.
De vraies machines à bardas..... /quote]
Re: Les cloches à MICHAUX
carmella a écrit:Crécelles à manivelles, des machines à bardas...j'aime bien ce terme, Marcel!... Faudrait bien en entendre une, juste pour casser les oreilles à ti-Marcel!... emoticon-0102-bigsmile
Ne doit pas être confondue avec Crécerelle.
Une crécelle est un instrument de musique idiophone datant du Moyen Âge et répandue aujourd'hui encore partout en Europe. De conception et d'utilisation simples, elle est un instrument populaire mais aussi un jouet pour les enfants.
Grâce au bruit puissant qu'elle émet, elle était aussi utilisée au Québec par les femmes des agriculteurs pour appeler leur mari au champ, avant la mécanisation de l'agriculture.
Facture
Petite (5 cm) ou géante (5 m), manuelle ou mécanisée, elle est composée d'un manche et d'une partie rotative parfois multiple dont la lame en bois racle et craque sur la partie crantée du manche.
Jeu
Dotée d'un son très puissant elle était utilisée dans les monastères et durant les carnavals (en Suisse notamment) ou charivaris.
C'est un élément important de la fête juive de pourim où elle retentit à chaque évocation de Haman durant l'office religieux.
Elle est également utilisée dans le poème symphonique Till l'Espiègle de Richard Strauss.
http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/473047
clic
Un peu comme ces moulins à prières (mani korlo en tibétain) des moines tibétains.
Carmella
.
Re: Les cloches à MICHAUX
carmella a écrit:clic
Cloche de la paix, offerte par la ville d'Hiroshima à la ville de Montréal en 1998, à l'occasion d'un jumelage des deux villes. Elle est installée au Jardin botanique.
http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/japonais/cloche.htm
Carmella
.
_________________
Promouvoir notre Forum dans l'Amitié et l'entraide pour une Meilleure Qualité de Vie entre-nous.
Découvrir qui nous sommes et d'où nous venons est le pus beau cadeau que nous pouvons offrir à notre famille.Rene Arbour
René Arbour- Admin
- Messages : 23133
Appréciation + ou - : 294
Sexe : Patronymes recherchés : Arbour, Harbour, de Carufel, Beaudry, Binette, Theriault, Thouin, Pelletier, Dumas, Dubreuil, Fournier,
Je possède fichier de 89962 personnes. Je publie sur mes sites environ 350 milles personnes.
Emploi/loisirs : Retraité, Généalogie
Programme Généalogique : Heradis 23Pro,/ Tree Family Maker,/ Ancestry
Re: Les cloches à MICHAUX
doyen a écrit:Crécelles à manivelles, des machines à bardas...j'aime bien ce terme, Marcel!... Faudrait bien en entendre une, juste pour casser les oreilles à ti-Marcel!...
https://www.youtube.com/watch?v=9vC2wYU1UJM
_________________
Promouvoir notre Forum dans l'Amitié et l'entraide pour une Meilleure Qualité de Vie entre-nous.
Découvrir qui nous sommes et d'où nous venons est le pus beau cadeau que nous pouvons offrir à notre famille.Rene Arbour
René Arbour- Admin
- Messages : 23133
Appréciation + ou - : 294
Sexe : Patronymes recherchés : Arbour, Harbour, de Carufel, Beaudry, Binette, Theriault, Thouin, Pelletier, Dumas, Dubreuil, Fournier,
Je possède fichier de 89962 personnes. Je publie sur mes sites environ 350 milles personnes.
Emploi/loisirs : Retraité, Généalogie
Programme Généalogique : Heradis 23Pro,/ Tree Family Maker,/ Ancestry
Re: Les cloches à MICHAUX
dixpeny a écrit:Ah Oui! Faut pas oublier les Classels c'est sur!!
https://www.youtube.com/watch?v=LiBi4dR8XPg&feature=related
Marcel
_________________
Promouvoir notre Forum dans l'Amitié et l'entraide pour une Meilleure Qualité de Vie entre-nous.
Découvrir qui nous sommes et d'où nous venons est le pus beau cadeau que nous pouvons offrir à notre famille.Rene Arbour
René Arbour- Admin
- Messages : 23133
Appréciation + ou - : 294
Sexe : Patronymes recherchés : Arbour, Harbour, de Carufel, Beaudry, Binette, Theriault, Thouin, Pelletier, Dumas, Dubreuil, Fournier,
Je possède fichier de 89962 personnes. Je publie sur mes sites environ 350 milles personnes.
Emploi/loisirs : Retraité, Généalogie
Programme Généalogique : Heradis 23Pro,/ Tree Family Maker,/ Ancestry
Re: Les cloches à MICHAUX
André Garant a écrit:http://www.septentrion.qc.ca/catalogue/livre.asp?id=2928
_________________
Promouvoir notre Forum dans l'Amitié et l'entraide pour une Meilleure Qualité de Vie entre-nous.
Découvrir qui nous sommes et d'où nous venons est le pus beau cadeau que nous pouvons offrir à notre famille.Rene Arbour
René Arbour- Admin
- Messages : 23133
Appréciation + ou - : 294
Sexe : Patronymes recherchés : Arbour, Harbour, de Carufel, Beaudry, Binette, Theriault, Thouin, Pelletier, Dumas, Dubreuil, Fournier,
Je possède fichier de 89962 personnes. Je publie sur mes sites environ 350 milles personnes.
Emploi/loisirs : Retraité, Généalogie
Programme Généalogique : Heradis 23Pro,/ Tree Family Maker,/ Ancestry
Re: Les cloches à MICHAUX
La fonderie de cloches Paccard
es premiers pas de la fonderie Paccard datent de 1796. Ils marquent ainsi à ce jour, date de rédaction, 216 ans d’activité campanaire. Nous allons en réaliser un bref historique, afin de replacer la visite de la fonderie dans le contexte. Entre 1796 et aujourd’hui, ce sont environ 120.000 cloches qui sont sorties des ateliers Paccard.
La dynastie comprend (1) Antoine Paccard, (2) Claude Paccard, (3) Jean-Pierre Paccard, (4) Francisque Paccard, (5) Georges Paccard, (6) Victor Paccard, (7) Louis Paccard, (8) Joseph Paccard, (9) Alfred Paccard, (10) Henri Paccard, (11) Jacques Paccard, (12) Pierre Paccard, (13) Philippe Paccard, (14) Cyril Paccard. Cela représente actuellement sept générations de fondeurs. La fonderie est actuellement dirigée par (13) Philippe Paccard, (15) Anne Paccard, (16) Philippe Suscillon, (17) Bernard Leroux et (14) Cyril Paccard. Les artisans fondeurs sont (18) Miguel Lopez et (19) David Ughetto. L'accordage est réalisé par (24) Khaled Oujani.
L’histoire de la fonderie Paccard débute quelques temps après la fin de la première Terreur. Cette période historique est assez particulière en France. A la suite de la révolution française, les églises catholiques sont persécutées voire tout simplement interdites de culte. Le matériel est réquisitionné, les nefs pillées. En ce qui concerne les cloches, elles sont réquisitionnées en deux vagues principales, afin de les refondre en canons. L’appel à la volée est banni, les cloches sont justes tolérées afin de convier la population aux manifestations civiles, ceci étant que le tambour est encore préféré à la cloche. Des arrêtés d’exécution sont passés et des représentants de l’état, souvent impitoyables, mettent en exécution les enlèvements. La période de la Terreur fut tout particulièrement dramatique pour le patrimoine campanaire français, 1793 représentant une apogée des enlèvements.
C’est à Quintal que commence cette histoire. C’est une toute petite commune à proximité de Saint-Jorioz. Comme le fait remarquer (15) Anne Paccard, le nom de ce village était une prédestination pour (1) Antoine Paccard, cela fait penser immanquablement à de grosses cloches. (1) Antoine Paccard était maire de ce hameau, lorsque la question du remplacement de la cloche se pose. Il est né le 22 novembre 1770 au même lieu. Le 30 avril 1789, il épouse (22) Françoise Gruffy, il aura huit enfants. Il décède à Lyon le 6 juin 1830.
D’après la fonderie Paccard : A cette époque, la commune de Quintal (Haute-Savoie) réclamant à l'évêché un prêtre pour sa paroisse, s'entendit répondre par l'évêque : vous aurez un prêtre, quand vous aurez une cloche à votre clocher. La commune s'adressa alors à un maître-fondeur de Carouge, près de Genève, nommé (21) Jean-Baptiste Pitton. C'était encore le temps où la fonte des cloches se faisait à pied d'œuvre. (21) Jean-Baptiste eut besoin d'un apprenti, le syndic de la commune s'offrit et c'est ainsi que (1) Antoine fit son apprentissage, son métier initial étant de forger des fers à chevaux et des bandes de roulement pour les roues des chars.
Cette cloche « historique » comporte comme inscriptions : SI JE SURVIS A LA TERREUR (terfeur), C'EST POUR ANNONCER LE BONHEUR. Elle date de 1796 et elle est classée MH:6-11-1942. Elle n'a été montée dans le beffroi du clocher qu'après le Concordat de 1801.
C’est avec cette réalisation toute nouvelle que (1) Antoine Paccard se lance dans l’industrie campanaire. Le premier four sera construit à Quintal. A sa mort, ses fils (2) Claude et (3) Jean-Pierre Paccard continuèrent l'exploitation de la fonderie. Une collaboration fut effectuée avec (23) Gédéon Morel, ancien contremaître d'Antoine Paccard, lequel s’installa à Lyon en 1833. (1) Antoine abandonnera la fonderie de Quintal en 1816 pour s’installer à Lyon. Il ne semble plus rien subsister à ce jour de la fonderie de Quintal (à vérifier toutefois).
L’abandon de la fonderie de Quintal est effectué pour des raisons d’économie et de praticité. En effet, le chemin de fer est en cours de finition à Annecy, c’est ce qui entraine la troisième génération de fondeurs à déplacer les installations vers Annecy-Le-Vieux. Ce déplacement a lieu en 1857. De plus, la fonderie fait face à un certain essor, un agrandissement est nécessaire. C’est dans cette seconde fonderie que vont être réalisées des cloches nettement plus lourdes et monumentales. Cette fonderie, située au n°15 chemin de l'Abbaye, existe toujours à ce jour
suite ici : http://tchorski.morkitu.org/12/paccard-01.htm
es premiers pas de la fonderie Paccard datent de 1796. Ils marquent ainsi à ce jour, date de rédaction, 216 ans d’activité campanaire. Nous allons en réaliser un bref historique, afin de replacer la visite de la fonderie dans le contexte. Entre 1796 et aujourd’hui, ce sont environ 120.000 cloches qui sont sorties des ateliers Paccard.
La dynastie comprend (1) Antoine Paccard, (2) Claude Paccard, (3) Jean-Pierre Paccard, (4) Francisque Paccard, (5) Georges Paccard, (6) Victor Paccard, (7) Louis Paccard, (8) Joseph Paccard, (9) Alfred Paccard, (10) Henri Paccard, (11) Jacques Paccard, (12) Pierre Paccard, (13) Philippe Paccard, (14) Cyril Paccard. Cela représente actuellement sept générations de fondeurs. La fonderie est actuellement dirigée par (13) Philippe Paccard, (15) Anne Paccard, (16) Philippe Suscillon, (17) Bernard Leroux et (14) Cyril Paccard. Les artisans fondeurs sont (18) Miguel Lopez et (19) David Ughetto. L'accordage est réalisé par (24) Khaled Oujani.
L’histoire de la fonderie Paccard débute quelques temps après la fin de la première Terreur. Cette période historique est assez particulière en France. A la suite de la révolution française, les églises catholiques sont persécutées voire tout simplement interdites de culte. Le matériel est réquisitionné, les nefs pillées. En ce qui concerne les cloches, elles sont réquisitionnées en deux vagues principales, afin de les refondre en canons. L’appel à la volée est banni, les cloches sont justes tolérées afin de convier la population aux manifestations civiles, ceci étant que le tambour est encore préféré à la cloche. Des arrêtés d’exécution sont passés et des représentants de l’état, souvent impitoyables, mettent en exécution les enlèvements. La période de la Terreur fut tout particulièrement dramatique pour le patrimoine campanaire français, 1793 représentant une apogée des enlèvements.
C’est à Quintal que commence cette histoire. C’est une toute petite commune à proximité de Saint-Jorioz. Comme le fait remarquer (15) Anne Paccard, le nom de ce village était une prédestination pour (1) Antoine Paccard, cela fait penser immanquablement à de grosses cloches. (1) Antoine Paccard était maire de ce hameau, lorsque la question du remplacement de la cloche se pose. Il est né le 22 novembre 1770 au même lieu. Le 30 avril 1789, il épouse (22) Françoise Gruffy, il aura huit enfants. Il décède à Lyon le 6 juin 1830.
D’après la fonderie Paccard : A cette époque, la commune de Quintal (Haute-Savoie) réclamant à l'évêché un prêtre pour sa paroisse, s'entendit répondre par l'évêque : vous aurez un prêtre, quand vous aurez une cloche à votre clocher. La commune s'adressa alors à un maître-fondeur de Carouge, près de Genève, nommé (21) Jean-Baptiste Pitton. C'était encore le temps où la fonte des cloches se faisait à pied d'œuvre. (21) Jean-Baptiste eut besoin d'un apprenti, le syndic de la commune s'offrit et c'est ainsi que (1) Antoine fit son apprentissage, son métier initial étant de forger des fers à chevaux et des bandes de roulement pour les roues des chars.
Cette cloche « historique » comporte comme inscriptions : SI JE SURVIS A LA TERREUR (terfeur), C'EST POUR ANNONCER LE BONHEUR. Elle date de 1796 et elle est classée MH:6-11-1942. Elle n'a été montée dans le beffroi du clocher qu'après le Concordat de 1801.
C’est avec cette réalisation toute nouvelle que (1) Antoine Paccard se lance dans l’industrie campanaire. Le premier four sera construit à Quintal. A sa mort, ses fils (2) Claude et (3) Jean-Pierre Paccard continuèrent l'exploitation de la fonderie. Une collaboration fut effectuée avec (23) Gédéon Morel, ancien contremaître d'Antoine Paccard, lequel s’installa à Lyon en 1833. (1) Antoine abandonnera la fonderie de Quintal en 1816 pour s’installer à Lyon. Il ne semble plus rien subsister à ce jour de la fonderie de Quintal (à vérifier toutefois).
L’abandon de la fonderie de Quintal est effectué pour des raisons d’économie et de praticité. En effet, le chemin de fer est en cours de finition à Annecy, c’est ce qui entraine la troisième génération de fondeurs à déplacer les installations vers Annecy-Le-Vieux. Ce déplacement a lieu en 1857. De plus, la fonderie fait face à un certain essor, un agrandissement est nécessaire. C’est dans cette seconde fonderie que vont être réalisées des cloches nettement plus lourdes et monumentales. Cette fonderie, située au n°15 chemin de l'Abbaye, existe toujours à ce jour
suite ici : http://tchorski.morkitu.org/12/paccard-01.htm
_________________
Promouvoir notre Forum dans l'Amitié et l'entraide pour une Meilleure Qualité de Vie entre-nous.
Découvrir qui nous sommes et d'où nous venons est le pus beau cadeau que nous pouvons offrir à notre famille.Rene Arbour
René Arbour- Admin
- Messages : 23133
Appréciation + ou - : 294
Sexe : Patronymes recherchés : Arbour, Harbour, de Carufel, Beaudry, Binette, Theriault, Thouin, Pelletier, Dumas, Dubreuil, Fournier,
Je possède fichier de 89962 personnes. Je publie sur mes sites environ 350 milles personnes.
Emploi/loisirs : Retraité, Généalogie
Programme Généalogique : Heradis 23Pro,/ Tree Family Maker,/ Ancestry
Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Page 4 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hier à 22:12 par rogerblais
» La liste de tous les décès de Gordon Smith né en 1929
Mar 19 Nov 2024, 21:08 par Patbowser720
» François Desjardins
Mar 19 Nov 2024, 07:41 par jacquesv
» Valence Jean
Lun 18 Nov 2024, 21:26 par JayPea50
» Beaudoin-Carpenter-Martin
Lun 18 Nov 2024, 18:03 par rogerblais
» Édouard Arcand / Marie Lefebvre
Lun 18 Nov 2024, 17:08 par Julien Saucier
» Louis Parent / Marie Robitaille
Lun 18 Nov 2024, 17:04 par Julien Saucier
» Noëlla Ouellette
Lun 18 Nov 2024, 10:46 par emerilda
» Gilbert Ouellette
Lun 18 Nov 2024, 10:39 par emerilda
» Pierre Bardier et Hermine Hebert
Dim 17 Nov 2024, 21:11 par rogerblais
» Joseph Poirier + Alma Vermette
Sam 16 Nov 2024, 12:33 par ALeduc17
» Anctil-Roy-Desjardins
Sam 16 Nov 2024, 09:21 par emerilda
» Anctil
Ven 15 Nov 2024, 16:13 par emerilda
» Mariage
Mer 13 Nov 2024, 05:17 par jojofill
» Charles Routhier /Adélaïde Brunet
Lun 11 Nov 2024, 19:43 par Julien Saucier
» Charles Bourget / Émilie Turgeon
Lun 11 Nov 2024, 09:27 par Julien Saucier
» Augustin Prudhomme/ Henriette Falardeau
Lun 11 Nov 2024, 09:23 par Julien Saucier
» Charles Laroche / Thérèse Mailloux
Lun 11 Nov 2024, 09:18 par Julien Saucier
» Joseph Bardier et Exerile Gouin
Dim 10 Nov 2024, 17:28 par esteban22
» Charles Martel / Élisabeth Daigle
Dim 10 Nov 2024, 12:25 par rogerblais
» Benjamin Lafrance / Aurélie Lacombe
Dim 10 Nov 2024, 11:45 par Julien Saucier
» Martel-Côté
Dim 10 Nov 2024, 09:59 par emerilda
» Joachim Fortier / Amanda Auger
Sam 09 Nov 2024, 21:37 par Julien Saucier
» les enfants du couple benoit et bardier
Jeu 07 Nov 2024, 18:17 par esteban22
» Trois interrogations sur les Choquet
Jeu 07 Nov 2024, 17:18 par rogerblais
» Lucienne Anctil
Mer 06 Nov 2024, 15:37 par emerilda
» Emile Erickson - Therese Boudreau
Mer 06 Nov 2024, 09:01 par Gerald Boudreau
» Charles Fortin / Madeleine Laflamme
Mar 05 Nov 2024, 09:35 par rogerblais
» Arthjur Boudreau Marguerite St-Pierre
Sam 02 Nov 2024, 07:12 par langlois marc
» Morel & Perron
Ven 01 Nov 2024, 16:57 par rogerblais
» -Carpenter au Manitoba
Ven 01 Nov 2024, 14:07 par fraxavier
» Jean JOseph Larouche et Beatrice Laforest
Ven 01 Nov 2024, 13:40 par langlois marc
» Beaudoin-Rock
Jeu 31 Oct 2024, 20:30 par fraxavier
» Olympe Vézina
Mer 30 Oct 2024, 10:39 par rogerblais
» Chassé-Soucy
Lun 28 Oct 2024, 18:24 par emerilda
» Olivier Paré
Lun 28 Oct 2024, 17:01 par rogerblais
» Rosaire Duchesne et Jeanne Papillon
Lun 28 Oct 2024, 14:56 par langlois marc
» Elias Isaie Privé et Marie Louise Dubois
Dim 27 Oct 2024, 18:34 par langlois marc
» Édouard Antoine Routhier / Gertrude St-Jacques
Sam 26 Oct 2024, 09:49 par Julien Saucier
» Les décès de Raymond Boucher et Nicole Smith
Ven 25 Oct 2024, 13:12 par Mariage2500
» Antoine Jean Routhier / Blanche Gingras
Ven 25 Oct 2024, 11:53 par rogerblais
» Amédée Roy / Blanche Lemieux
Ven 25 Oct 2024, 10:44 par rogerblais
» Beaudoin & Carpenter
Ven 25 Oct 2024, 08:56 par rogerblais
» Jacques Lemieux / Gabrielle Dessane
Mer 23 Oct 2024, 20:10 par Julien Saucier
» Armand Périgny / Alice Blain
Mer 23 Oct 2024, 19:55 par Julien Saucier
» Joseph Prosper Donat Fortier
Mer 23 Oct 2024, 16:36 par rogerblais
» Antonio Fortin - Adélard Fortin - Adélard Gérard Fortin - Claire Thérèse Rita Fortin
Mer 23 Oct 2024, 15:40 par rogerblais
» Mariage de Renold Dumas et Sonia L'Italien
Mer 23 Oct 2024, 00:49 par Denise Doré
» Thérèse Aubin-Chamberland
Mar 22 Oct 2024, 16:05 par emerilda
» Lucien Fortin / Thérèse Fortier
Mar 22 Oct 2024, 11:39 par Julien Saucier
» Prosper Gagné / Philomene Tremblay
Lun 21 Oct 2024, 20:16 par Julien Saucier
» Thomas Robichaud / Yvonne Tremblay
Lun 21 Oct 2024, 20:10 par Julien Saucier
» mariage de renom Dumas et Sonia L'Italien : ajout du fichier joint
Sam 19 Oct 2024, 23:25 par Denise Doré
» Barnabé Gauthier et Marie Bouchard
Mer 16 Oct 2024, 15:59 par rogerblais
» Laforest
Mer 16 Oct 2024, 13:49 par rogerblais
» Augustin-Isidore Vézina & Célina Dorval
Mar 15 Oct 2024, 14:56 par rogerblais
» Joseph-Charles Boudreau, décès
Mar 15 Oct 2024, 14:26 par Gerald Boudreau
» Soucy-Marquis-Bossé
Mar 15 Oct 2024, 10:05 par emerilda
» Foulem, Emilien
Mar 15 Oct 2024, 09:24 par danielmasse
» Morin, Lucienne
Mar 15 Oct 2024, 09:00 par danielmasse
» Truchon, Mariette
Mar 15 Oct 2024, 08:54 par danielmasse
» Lavoie, Jeannine
Mar 15 Oct 2024, 08:51 par danielmasse
» AUGER, Michel
Mar 15 Oct 2024, 08:47 par danielmasse
» DESGRANGES, Jean-Luc
Mar 15 Oct 2024, 08:45 par danielmasse
» Albert boucher et berthe lizotte
Lun 14 Oct 2024, 15:18 par Mariage2500
» Bastarache, Micheline
Lun 14 Oct 2024, 13:16 par danielmasse
» Carbonneau, Serge
Lun 14 Oct 2024, 13:12 par danielmasse
» Christine Foulem, décés
Sam 12 Oct 2024, 09:46 par rogerblais
» acte mariage rechercher
Jeu 10 Oct 2024, 21:42 par rogerblais
» Brisebois-Savard
Jeu 10 Oct 2024, 09:58 par André Dubois
» Cloutier
Mer 09 Oct 2024, 11:12 par rogerblais
» Lizotte-Soucy
Mar 08 Oct 2024, 11:46 par emerilda
» Léopold Harvey et Hélène Bouchard
Lun 07 Oct 2024, 09:47 par rogerblais
» Boudreau Joseph Philippe - Boudreau Joseph Charles - Boudreau Marie Angele
Lun 07 Oct 2024, 00:43 par Admin
» Daigle-Gamache
Dim 06 Oct 2024, 15:18 par emerilda