La bijouterie C. H. Rioux : 78 ans d'histoire.

Genealpha a écrit:[attachment=0]bijouterie Rioux en 19391.jpg[/attachment]
Le 23 novembre dernier, bijoux en argent, en or et en perle, notamment desboucles d’oreilles, des chaînes et des bracelets,bijoux-mode, montres, horloges,
réveille-matin et porte-monnaie disparaissent à l’insu de la propriétaire de la Bijouterie C. H. Rioux, Andrey Rioux.
Elle ferme donc la Bijouterie quelques semaines avant la date prévue. « J’avais décidé
de la fermer le 24 décembre dernier et non le 23 novembre à cause du vol. Depuis
la mort de Jacques [Rioux], mon conjoint, il n’y avait plus de bijoutier pour le service
après-vente », confie-t-elle.
Une histoire de famille
Dès 1930, après des stages comme horloger et bijoutier à Trois-Pistoles et à Trois-Rivières, Charles-Henri Rioux, le père de Jacques Rioux, répare montres,
horloges, bagues et soudures. Pour ce faire, il s’installe tout d’abord pendant un an chez Mme Charles-Eugène Belzile, en face de l’église à Trois-Pistoles, par la suite,
chez M. William Michaud, au coin des rues Pelletier et Jean-Rioux, et, finalement, au 336, rue Jean-Rioux, en 1939. « Au début, la Bijouterie était la moitié de celle
d’aujourd’hui. On y vendait des cadeaux, du verre taillé, de la coutellerie et de la vaisselle. Il n’y avait pas autant de bijoux en or et en perle que maintenant », explique
Andrey.
Il naît du mariage de Charles-Henri Rioux avec Marcelle Ouellet trois filles et trois garçons, dont Jacques Rioux.
Tout comme ses frères et ses cousins, ce dernier apprend le métier de bijoutier, entre autres, en observant travailler son père. « Dans la famille des Rioux, il y avait
beaucoup de bijoutiers. Trois des oncles de Jacques étaient horlogers dans le temps », affirme Andrey. En 1981, il achète la bijouterie de son père, la Bijouterie C. H.
Rioux. En plus d’Andrey, Martine Rioux, une employée, l’accompagnent dans cette aventure.
Au temps de Jacques Rioux
Dans les années 1990, Jacques et Andrey effectuent des réparations majeures, installent de nouveaux comptoirs, achètent une nouvelle caisse enregistreuse et
offrent plus de bijoux en or et en perle. « On évoluait selon la mode », commentet- elle.  Et les clients fidèles ne manquent pas : « Beaucoup de gens de l’extérieur venaient
magasiner à la Bijouterie. Il y avait des gens d’aussi loin que Rivière-du-Loup, Squatec, Lac-des-Aigles, Saint-Fabien et Saint-Cyprien. L’été, Jacques réparait les
bijoux et les lunettes des gens de Montréal ou autres habitant les chalets des grèves de la région. Ceux-ci attendaient l’été pour les faire réparer à la Bijouterie », exprime-
t-elle. Pour préserver la confiance des clients, Jacques, Andrey et Martine leur offrent conseils et franchise dans le choix des bijoux, accueil chaleureux et dévouement
pour le service après-vente : « Jacques pouvait aller à la Villa des Basques pour changer une batterie de montre. Il pouvait même se rendre à L’Îsle-Verte pour réparer
une grosse horloge », déclare-t-elle. Pour remercier la clientèle fidèle, ils offrent, lors du 75e anniversaire de la Bijouterie, un rabais à l’année sur la marchandise.
En 2007, Jacques décède subitement à l’âge de 57 ans. Prend fin alors la tradition familiale : « Jacques était le dernier bijoutier de la famille Rioux », conclut Andrey
Source  http://journallhorizon.com/wp-content/uploads/hor01-09.pdf