Perreault, Abbé Jean-Charles

Abbé JEAN-CHARLES PERREAULT
(1946-1999)
Retiré à Rimouski depuis 1997 pour le traitement d'une leucémie qui l'affectait depuis plusieurs années déjà, l'abbé Jean-Charles Perreault est décédé des suites d'une méningite au Centre hospitalier régional de Rimouski le vendredi 30 juillet 1999 à l'âge de 53 ans et trois mois. Ses funérailles ont été célébrées sous la présidence de Mgr Bertrand Blanchet en l'église de Notre-Dame-du-Sacré-Coeur de Rimouski le 2 août 1999. À l'issue de la cérémonie, la dépouille mortelle a été inhumée au cimetière de Luceville. Il laisse dans le deuil ses frères et soeurs, Pierrette (André Belisle), Bernardin (Jacynthe Lévesque), Mario (Thérèse Ross) et Micheline (Salvatore Ianniciello), ses autres parents, ainsi que ses confrères et amis.
Né à Saint-Charles-Garnier le 8 avril 1946, de feu Omer Perreault et feu dame Alice Boucher, l'abbé Jean-Charles Perreault est le troisième enfant d'une famille qui compte cinq enfants vivants. À l'exception de sa troisième année qu'il complète au pensionnat des Soeurs de la Charité de Nicolet, il poursuit l'ensemble de ses études primaires à l'école de son village, et ce, jusqu'à la huitième année. Pour des raisons financières, il décide à 16 ans d'abandonner les études et de prendre un emploi. Après un court séjour à Montréal, où il travaille dans une petite industrie, il s'oriente vers les chantiers forestiers en s'engageant d'abord comme aide-cuisinier à Port-Meunier, puis comme chef cuisinier à La Tuque et à Port-Cartier.
Sur un coup du destin, en 1974, il est appelé à prendre la direction de la cuisine de la maison provinciale des Frères du Sacré-Coeur de Rimouski. Ces quelques années au service des frères l'amènent à réfléchir sur sa vie et à envisager plus sérieusement l'idée du sacerdoce, qui depuis son jeune âge ne l'a jamais vraiment quitté. Soutenu dans son cheminement par un ami, membre de la communauté, et par un prêtre diocésain, il décide d'approfondir sa réflexion en suivant des cours du soir en sciences religieuses à l'Université du Québec à Rimouski, tout en demeurant au service des Frères du Sacré-Coeur. Après deux ans, il fait le pas, et demande à être admis au nombre des séminaristes du diocèse de Rimouski. Il s'ensuit le parcourt normal d'un futur prêtre : deux années au Grand Séminaire de Québec (1976-1978), où il obtient un baccalauréat en théologie, deux années de stage à la paroisse de Saint-Pie X de Rimouski (1978-1980) et une dernière année d'études à Québec (1980-1981) où il complète une maîtrise en théologie. Le 6 juin 1981, il est ordonné prêtre en l'église de Saint-Pie X par Mgr Gilles Ouellet, p.m.é.
Au début de son ministère, il est vicaire à Rivière-Bleue (de juillet à août 1981), à Saint-Robert-Bellarmin de Rimouski (1981-1982) ainsi qu'à Saint-René-de-Matane et Sainte-Paule (de mars à août 1982). Nommé à un poste analogue à Pointe-au-Père en 1982, il s'acquitte de sa tâche avec tact et circonspection dans une période particulièrement éprouvante pour cette paroisse et notre Église diocésaine. Durant la même période (1983-1986), il accepte également un poste d'aumônier auprès du régiment des Fusiliers du Saint-Laurent. Entre temps, en 1985, son ministère avait connu une nouvelle orientation avec sa nomination à titre d'aumônier au Centre hospitalier régional de Rimouski. En 1989, ses supérieurs lui accordent une année sabbatique à l'issue de laquelle il devient pour un an l'aumônier des Servantes de Notre-Dame, Reine du Clergé et du Centre d'accueil de la Vallée de Lac-au-Saumon. Appelé à remplir de nouvelles fonctions en 1991, il est curé des paroisses de Saint-Alexandre-des-Lacs et de Lac-au-Saumon jusqu'à ce que la maladie l'oblige à se retirer définitivement à Rimouski en 1997.
Frappé par la maladie dans la force de l'âge, l'abbé Perreault a lutté vaillamment contre la maladie. À cette intense volonté de vivre, correspondait un désir profond de continuer à servir comme prêtre dans notre Église diocésaine (Homélie de Mgr Bertrand Blanchet).
Sylvain Gosselin, Archiviste
D'une semaine... à l'autre, vol. 35, no 10 (6 septembre 1999), annexe.

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