Les Thibeault et l’impact sur le développement d’Amos

Par Mathieu Proulx

Publié le: Mercredi 20 novembre 2013 09:44:35 HNE
Mise à jour: Mercredi 20 novembre 2013 10:01:04 HNE




PHOTO Mathieu Proulx

Mariette Thibeault a travaillé avec passion et dévouement afin de retracer les descendants de sa famille. Grâce à ses recherches, elle a permis d’établir qu’ils étaient tous directement reliés à la même famille originaire de Sainte-Genevière-de-Batiscan.

AMOS - Mariette Thibeault est une passionnée d’histoire et de généalogie. Au début des années 90, elle a entamé un travail de recherche colossal qui lui a permis d’identifier plus de 500 descendants de sa famille.

Mariette Thibeault, qui est née et a grandi à Amos, est passionnée par la généalogie. Ses recherches ont permis de conclure que l’ensemble de ses 500 descendants provenait d’une seule et même famille originaire de Sainte-Geneviève-de-Batiscan, en Mauricie.

François-Xavier Thibeault était marié à Célina Gauthier. Ensemble, ils ont eu dix enfants dont sept se sont mariés. « Chaque enfant marié est venu s’installer à Amos, en Abitibi-Témiscamingue, s’est-elle estomaquée. J’ai beaucoup lu sur l’histoire de la région et j’ai rarement pris connaissance d’histoire comme celle-là.»

Un travaillant

Le père de Mme Thibeault, Gérard, est arrivé en 1915 à Amos à l’âge de 14 ans. Il restait alors chez son frère, Josapha. «Il a fait tout le travail qu’il fallait pour gagner sa croûte, a poursuivi Mariette Thibeault. Plus tard, mon père lui a acheté une terre qu’il lui a léguée à ses 18 ans. » Elle a d’ailleurs mis la main sur tous les documents notariés prouvant cette transaction.

La famille Thibeault n’était pas impliquée dans la vie publique de la Ville d’Amos. On ne dénote pas de personnages connus qui ont marqué l’histoire. La fille de Gérard Thibeault ne s’en surprend pas.

«Il n’avait pas le temps de sortir, a-t-elle expliqué. Mon père et ses beaux-frères étaient tous établis sur leur terre et ils avaient beaucoup de travail. Quand arrivait l’automne, ils partaient aux chantiers et on passait tout l’hiver dans des camps pour revenir au printemps. »

Toujours selon les propos de Mme Thibeault, son père avait des contrats avec le Magasin général Drouin ainsi qu’avec la Compagnie International de Papier. (CIP)

Faire la lumière

À l’aube du 100e anniversaire d’Amos, Mme Thibeault, sans vouloir qu’on lui lance des fleurs, voulait faire connaître le fruit de ses recherches. On parle souvent des commerçants et des grands personnages comme Hector Authier. Ces recherches viennent tout de même démontrer l’importance de l’ensemble des familles colonisatrices qui ont peuplé Amos et travaillé comme des défoncés pour faire d’Amos ce qu’elle est aujourd’hui.
http://www.lechoabitibien.ca/2013/11/20/les-thibeault-et-limpact-sur-le-developpement-damos